
En seulement 11 jours, l’actualité politique congolaise a été marquée par des mouvements significatifs.
Depuis la fin de l’année dernière, le président Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté de réviser, voire de changer, la Constitution. Il a annoncé la création prochaine d’une commission chargée d’étudier cette question et de soumettre ses conclusions au peuple, pour approbation ou rejet.
Du côté de l’opposition, la résistance s’organise. La majorité des opposants s’opposent fermement aux intentions du président, avec en figure de proue l’ancien président Joseph Kabila, qui fait un retour remarqué après une longue période de silence. Le climat politique est déjà tendu, et les deux camps semblent engagés dans une confrontation qui s’annonce loin d’être amicale.
Dans ce contexte, les états-majors des regroupements et partis politiques analysent minutieusement la situation pour préparer leurs arguments. Cependant, le rôle ultime revient au peuple congolais, véritable arbitre dans cette bataille politique. Ce peuple, à qui la Constitution confère le pouvoir de trancher, devra faire preuve de maturité et éviter les erreurs du passé, qui pourraient se répéter avec des conséquences encore plus graves.
L’année 2025 s’annonce donc cruciale pour tous, mais particulièrement pour la population congolaise. Consultée directement ou indirectement, elle devra décider quel camp portera l’avenir du pays.
Dans un contexte marqué par la persistance de la guerre dans l’Est et la trahison de certains acteurs politiques qui entravent le développement du pays, le peuple congolais a une lourde responsabilité. Il devra éclairer ses choix et faire entendre sa voix pour guider ceux censés apporter des solutions durables.
Christian Zeus Ilunga