Madame Marthe Bosuandole et sa consoeur Julie Ngoy, ont procédé, mercredi 5 juin, date de la Journée Mondiale de la l’Environnement, à la remise des certificats d’honneur et des cadeaux aux 56 élèves de 7 écoles que constitue l’académie Américaine de l’Excellence, en leurs qualités de lauréats de la 2è édition du Prix Littéraire Écologique, autrement appelé Prix LITECO, voulu cette année-ci sous sa version scolaire.
La cérémonie a eu lieu au 4è site de l’Académie Américaine de l’Excellence, situé à Kindobo, dans la commune de la N’sele, dite Académie Américaine de l’Excellence numéro 4, AAE4 en sigle.
L’objectif poursuivi consiste, faut-il le souligner, à initier l’enfant, à le sensibiliser et à le conscientiser à la fois à la gestion de l’écologie et à la protection de l’environnement.
Ce qui qui vient fortement en soutien au thème de la Journée Mondiale de l’environnement de cette année : »La restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sêcheresse », dixit Ange Makadi, animatrice principale de la céréromonie.
» Nous voulons créer un cadre de réflexion, afin d’aider le plus jeune à s’ouvrir à la question de la littérature verte ; nous promouvons une écriture et une lecture conscientes ; nous voulons éduquer les enfants à veiller sur l’avenir de la planète, dans l’harmonie entre l’homme et l’environnement ; et pour ce faire, nous voulons utiliser l’imaginaire du plus jeune pour atteindre le plus large objectif possible », explications signées Marthe Bosuandole.
À l’en croire, il est question de faire du prix LITECO, une pépinière pour la croissance de l’enfant dans sa lutte écologique.
Foi sur le tableau global des chiffres qu’a présenté Marthe, ils étaient 728 écoliers qui avaient pris part à ce concours parmi lesquels 672 s’étaient fait éliminer.
Parmi les 56 arrivés à la finale, les plus âgés avaient produits des textes, 39 au total : poèmes, dissertations et autres, autour des thèmes variés : forêts, potagers scolaires, manguiers scolaires, aires de jeux scolaires, »celui qui plante un arbre plante l’espoir, » pollution et gestion des déchets à l’école, apiculture et environnement.
C’est pendant que les moins âgés avaient proposé 17 dessins autour de la thématique « eau ».
Ces textes et dessins ont été relus et corrigés par l’Enseignant Albert Mulombo et son pair Henry Muyiha.
Marthe Bosuandole et Julie Ngoyi les ont fait éditer, avec numéro ISBN et dépôt légal en appui, sous le titre : »Ma belle forêt du Congo », un poème signé enfant Mushiko Kanzala, en sa qualité de grand gagnant de la série.
L’enfant sera pris en charge, sur le plan frais scolaires, durant tout l’exercice scolaire 2024-2025.
Cet ouvrage, faut-il le souligner, a fait partie des lots des prix qui ont été remis à chacun des lauréats, avec d’autres objets classiques.
Les plus ou moins 50 exemplaires restés ont été achetés sur le champ par le promoteur de ces 7 écoles que constitue l’Académie Américaine de l’excellence, en l’occurrence l’honorable Hermes Itina Mayamba.
De l’éclaircissement fourni par Marthe Bosuandole, on a appris que cette 2è édition a été voulue dans sa version scolaire, à contre-courant de la première qui était ouverte à tout le monde, toutes catégories sociales confondues.
Au regard du choix de ce site scolaire, Marthe Bosuandole a avancé des raisons somme toute valables :
»Notre choix de venir remettre les prix ici est liée au fait qu’il s’agit ici d’un milieu écologique, situé non seulement dans la périphérie, mais surtout dans un bel environnement. Nous pouvions le faire dans un autre site, mais nous nous sommes dit : venons ici à la rencontre de la nature…parce que nous avons voulu que ça soit vraiment une écriture verte », parole de Marthe Bosuandole, elle même chevalière de la plume sur le double plan littéraire et journalistique.
Ce qui précède cadre avec son souci de voir les enfants faire appel à leur conscience écologique, mais aussi placer leur confiance dans la force des mots.
C’est ce qu’a confirmé en des termes similaires, Julie Ngoy, la co-organisatrice de Marthe Bosuandole :
»Nous remercions nos participants pour avoir fait confiance à la puissance des mots et des dessins dans la sensibilisation pour la protection de l’environnement. Comme nous, ils sont d’avis qu’au-delà de l’action publique, il revient à chacun de nous de s’engager pour l’avenir de la planète ».
À mieux saisir leur pensée, il s’agit à partir de cette 2è édition d’initier les enfants congolais à la fois à l’écriture Littéraire et au bon usage de l’environnement.
»Alors, grâce au concours auquel vous avez pris part ; grâce au livre que l’équipe organisatrice vient de publier et grâce à l’encadrement de tout le personnel de l’Academie Américaine de l’Excellence, nous ferons un effort pour que cette génération montante que vous constituez puisse en premier lieu être consciente des enjeux de l’heure et que vous sachiez quel est votre rôle dans la préservation de l’environnement », conseil de l’honorable Hermes à ses élèves.
»Je vous prie de bien prendre soin des notions que vous avez apprises et d’en faire un bon usage, afin que notre pays, nos forêts et nos espèces rares soient préservés », a-t-il poursuivi avant de promettre :
» Nous allons faire de sorte que tout le personnel de l’Académie Américaine de l’Excellence puisse vous encadrer de sorte que vous puissiez comprendre quels sont les grands enjeux mondiaux et qu’est-ce qui est attendu de la génération montante que vous êtes. Vous pouvez donc compter sur vos Coordonnateurs et votre Promoteur que nous sommes ».
C’est dans ce même ordre des choses qu’est intervenu, durant une autre interview, l’honorable Floribert Djabu Ngabu, ce grand élu de Djugu dans la province de l’Ituri :
« On leur apprend dès le bas âge à respecter la nature, ce qui fait que dans le futur ils seront des personnes qui se sentiront obligées d’être des protecteurs de l’environnement et, en vue du développement de leur milieu de vie ».
Ne dit-on pas : »telle forme de la pousse, tel arbre » ( Note d’usage)
C’est ici le lieu de signaler la présence du Directeur Général de l’Agence de Presse Congolaise, Bienvenu Bakumania, qui a été, au même que le députe qui vient de parler, parmi les invités d’honneur.
Richard Nkongo, Directeur de toutes les 7 écoles de l’académie Américaine de l’Excellence, dans leur ensemble, s’est estimé heureux du fait pour leur école d’avoir été choisie comme épicentre de l’organisation de cette 2è édition du prix Littéraire Écologique, qui est en même temps première du genre dans le domaine scolaire. Il a à cet effet considéré ce choix opéré sur leur Académie comme une invitation leur lancée à souscrire à une exploitation harmonieuse de leurs espaces. Il a dans le même ordre d’idées promis de vive voix de s’engager à les protéger, à les sécuriser et à les promouvoir en bonne et due forme, en se faisant un véritable acteur de la lutte contre les anti-valeurs dans le ce domaine écologique.
Il a promis qu’il verra dans quelle mésure intégrer le cours d’écriture littéraire dans leurs programmes scolaires et d’intensifier des travaux pratiques sur l’écologie, en vue d’une meilleure conservation de l’environnement dans son authenticité.
Le Directeur nous a ensuite présenté la carte postale de l’institution qui a fait de lui un encadreur professionnel des enfants.
»Nous disposons de 7 sites qui forment l’Académie Américaine de l’Excellence, AAE en sigle, à savoir AAE1 et AAE2 à Masina, Quartier 3, AAE3 à Kimbanseke, AAE4, ici à Kindobo, dans la commune de N’sele où nous sommes réunis, AAE5 et AAE6 à Kinkole/ Commune de la N’sele et, enfin, AAE7, à N’djili où elle est dans sa toute première année.
Saint-Germain Ebengo