

Le chiffre est glaçant : 3 000 morts à Goma. Et ce n’est qu’un bilan provisoire, qui risque malheureusement de s’alourdir dans les heures à venir. Ce décompte, présenté le 4 février 2025 par la MONUSCO, témoigne une fois de plus de la brutalité inhumaine du régime de Paul Kagame, qui agresse la République Démocratique du Congo depuis maintenant 30 ans.
Face à cette énième tragédie, il est impératif que la communauté internationale se positionne enfin du côté de l’humanité et de la justice. Les populations congolaises, martyrisées par un régime sanguinaire soutenu en sous-main par certaines puissances internationales, ne peuvent plus être abandonnées à leur sort.
Ne pas agir en faveur de la paix en RDC, c’est encourager l’impunité et légitimer la loi du plus fort au sein des instances dirigeantes mondiales. L’Histoire nous enseigne une vérité immuable : le vent tourne toujours. Aujourd’hui oppresseur, demain opprimé. Il est temps que l’humanité s’interroge sur l’avenir de la région des Grands Lacs et prenne enfin ses responsabilités face à cette crise qui ne cesse de s’aggraver.