À l’occasion de la célébration du 70eme anniversaire de déclenchement de la révolution Algérienne du 1er novembre 1954,Execellence Monsieur l’ambassadeur Mohamed yazid Bouzid a rappelé les grands principes qui encadrent la politique étrangère de son pays depuis l’indépendance ,au service de la paix,la sécurité et la légalité internationale.

Dans une ambiance très conviviale, au rythme des chants patriotiques algériens et des vidéos mettant en valeur les atouts touristiques et les progrès enregistrés par l’Algérie en matière d’infrastructures de base emblématiques.
Plusieurs hautes de marque ont pris part à cette cérémonie organisée dans une salle d’un grand hôtel de Kinshasa (Kin Plaza, Rotana), dont de hauts responsables congolais, les membres du corps diplomatique accrédités à Kinshasa, les membres de la communauté algérienne en RDC, plusieurs journalistes et représentants de la société civile dont une trentaine de membres de l’Association des anciens étudiants congolais d’Algérie.

L’Ambassadeur d’Algérie à Kinshasa, S.E. M. Mohamed Yazid Bouzid, a prononcé un discours de circonstance engagé dans lequel il a tout d’abord rappelé la très forte symbolique de cette célébration en précisant que « cela fait exactement 70 dix ans que le peuple algérien a dit stop à la barbarie coloniale et a décidé de récupérer sa souveraineté.
Cette célébration se veut par conséquent un vibrant hommage aux valeureux martyres qui se sont sacrifiés avec bravoure pour que l’Algérie recouvre sa souveraineté et sa liberté ».
Il a souligné par ailleurs que la révolution algérienne a « non seulement libéré le peuple algérien mais elle a aussi fait de mon pays un symbole de la lutte contre le colonialisme et un porte-voix des peuples en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, pour leur droit à disposer d’eux-mêmes. La juste cause algérienne était d’ailleurs parmi les premières causes de la décolonisation inscrites à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de l’ONU et a fortement inspiré l’adoption par cette Assemblée, le 14 décembre 1960, de la Résolution 1514 portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés »Mohamed yazid Bouzid
L’Ambassadeur algérien a dit qu’« il est par conséquent naturel que l’Algérie prenne à son tour depuis son indépendance la défense des causes justes de décolonisation des pays qui demeurent sous le joug colonial, dont la dernière colonie en Afrique, à savoir le Sahara occidental, et les territoires occupés en Palestine ».
Il a rappelé par ailleurs que cette commémoration intervient cette année :
Au lendemain de la réélection de M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, pour un second mandat qui sera consacré pour la consolidation des avancées engrangées par l’économie algérienne, classée troisième en Afrique, dont le taux de croissance, pour 2024, est supérieur à 4% et le PIB en constante progression devant atteindre 400 milliards d’ici 2027, tout en se réjouissant de la diversification de l’économie algérienne qui constitue désormais une réalité palpable du fait que les exportations hors-hydrocarbures qui n’avaient pas dépassé 1,8 milliard de dollars pendant 40 ans, sont bien parties pour atteindre cette année 11 milliards dollars.
Et dans une conjoncture internationale dominée par la montée des violences meurtrières dans différentes parties du monde, incluant notamment le Moyen-Orient, le voisinage immédiat de l’Algérie, à savoir la région sahélo-saharienne, et la région orientale de la République Démocratique du Congo où la crise sécuritaire s’est aiguisée ces deux dernières années, engendrant de nombreuses pertes humaines, des atteintes flagrantes aux droits de l’homme et le déplacement forcé de plusieurs millions de personnes, fuyant les violences du M23 et d’autres groupes armés.
L’Ambassadeur d’Algérie a indiqué que « étant pays membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, l’Algérie à l’opportunité de mettre l’accent sur les principes qui animent ses positions, connues et reconnues pour leur constance et leur consistance, envers les principales problématiques qui secouent le monde, en rappelant son ferme attachement à la force de la légalité internationale et à la légitimité qui se dégage des luttes légitimes et des causes justes ».
Il a, par la suite,affirmé la poursuite de la lutte de son pays au service de la paix et de la sécurité internationales dans tous les fora internationaux, en se conformant à sa ligne de conduite qui a encadré la politique étrangère de l’Algérie depuis son indépendance, façonnée par les idéaux de sa lutte de libération, sa prédilection pour le règlement pacifique des crises et son rejet total de l’ingérence et des interventions musclés.
« L’Algérie continuera à dénoncer l’usage de la force sous toutes ses formes et le non-respect des dispositions de la Charte des Nations Unies, du droit international et du droit international humanitaire, des violations qui se répètent au grand dam de l’Organisation des Nations Unies qui assiste impuissante, avec un Conseil de Sécurité paralysé, incapable d’imposer la force du droit et mettre un terme au diktat de la force », a-t-il martelé, en annonçant les candidatures de son pays au Conseil de Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine pour 2025-2028 et le poste de Vice-président de la Commission de cette organisation panafricaine.
Il a, aussi, estimé qu’il est grand temps de mobiliser les fonds gaspillés dans la course aux armements sophistiqués pour faire face aux besoins colossaux de l’humanité, en termes d’accès à une éducation de qualité pour tous, l’accès sans ségrégation aux soins de santé, aux TIC et surtout à leur usage qui demeure au cœur de la fracture numérique mondiale, ainsi qu’aux avantages que procure le développement durable, tout en jugeant qu’ « il est aujourd’hui plus que certain que les richesses disponibles peuvent suffire à prendre en charge de manière très satisfaisante la totalité des besoins fondamentaux de l’humanité, si seulement on cesse de les galvauder dans des guerres d’agression comme c’est le cas aujourd’hui ».
Apportant du crédit à son appel à la cessation de la violence dans les relations internationales, il a déploré un état des lieux où « la famine dévaste, la pauvreté chronique pousse des gens à s’offrir en victimes expiatoires à l’esclavage des temps modernes, les pandémies sèment la désolation transfrontalière, comme c’était le cas hier seulement avec la COVID 19, le réchauffement climatique pèse déjà lourdement sur notre présent et certainement sur la survie des générations futures ».
S’agissant de la coopération algéro-congolaise, l’Ambassadeur d’Algérie a exprimé beaucoup d’optimisme en déclarant que « les créneaux en faveur d’une coopération algéro-congolaise plus soutenue sont nombreux. Il ne s’agit plus restrictivement de la lutte contre le terrorisme et autres fléaux connexes, bien que cette lutte demeure aujourd’hui au centre de nos préoccupations, mais il s’agit prioritairement de la bataille la plus déterminante, celle du développement, celle liée aux énergies nouvelles et renouvelables, au TIC, à la lutte contre le réchauffement climatique, à l’amélioration du rendement agricole et à la production pharmaceutique, deux secteurs où l’Algérie a atteint des niveaux appréciables ».
Tout en rappelant le leadership de son pays en matière de création des Start-ups, il a fait part de l’organisation par l’Algérie, du 5 au 7 décembre prochain à Alger, de la troisième édition de la conférence africaine des startups. A ces travaux ont été invités deux Ministres congolais, à savoir ceux respectivement des Postes et TIC et de la Recherche Scientifique et l’innovation, a-t-il fait savoir.
Il s’est, réjoui du chemin parcouru jusqu’ici dans le domaine des processus de paix en cours pour le règlement définitif de la crise dans l’Est de la RDC, en se félicitant particulièrement du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024 et a affirmé qu’un règlement politique de ce conflit sera certainement à l’avantage de la paix et de la sécurité dans toute la région des Grands Lacs, permettant la mise en œuvre des projets de développement socioéconomiques qui constituent le centre d’une stabilité durable de toute cette région.
Les invités ont pu dégusté à l’occasion de cette célébration plusieurs plats délicieux, dont le fameux couscous algérien.
Le vice président du sénat Modeste BAHATI Lukwebo a mis en exergue dans un mot prononcé à cette occasion la qualité des relations d’amitié et de coopération qu’entretiennent les deux pays et à rappelé , pour sa part, que ses relations peuvent progresser encore davantage dans les années avenir. La rédaction

Nation Politique

Inspection Générale de l’Education Nationale sous le contrôle des faussaires

Hubert Kimbonza Sefu : un danger pour le système éducatif de la RDC En date du 04 décembre 2024, l’Inspecteur Général de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Hubert Kimbonza Sefu a rendu public le communiqué n° MINEDU-NC/IGE/8000/HKS//TKS/2192/2024 dans lequel il dénonce « une campagne de désinformation lancée dans les réseaux sociaux concernant la récente mise en […]

Read More
Finance Politique

RDC/DGI: Doudou Fwamba, auteur d’une haine non fondée contre Barnabé Muakadi.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, s’est décidé, depuis un certain temps, de manifester au vu et au su de tout le monde une haine à la fois acharnée et non fondée vis-à-vis du Directeur Général de la DGI, Barnabé Muakadi, qu’il cherche, coûte que coûte à faire remplacer par l’un des siens. L’homme à […]

Read More
Nation Politique

FLASH,FLASH, FLASH. RDC/L’honorable honoraire Adrien Phoba dénonce l’acharnement de Gode Mpoy contre Judith Tuluka

Nous venons d’apprendre qu’il ya une motion de censure en téléchargement contre la Première Ministre, Madame Judith SUMINWA, par le député national Godé MPOYI dès ce lundi. Je sais que je ne suis pas en droit d’en faire obstruction, mais cela ne m’empêche pas de faire juste une analyse pédagogique. Je pense que l’honorable Godé […]

Read More