Depuis le positionnement de monsieur Jules Alingete comme Chef de service de l’inspection Générale des Finances, on a assisté, durant ce mandat qui vient de s’achever, à pas mal de détournements de fonds tant au sein des ministères étatiques que dans les entreprises publiques.
Tous ces détournements des fonds s’effectuaient en présence des éléments de l’Inspection Générale des Finances, à en croire les mandataires des entreprises publiques qui n’arrêtaient de se plaindre, comme à chaque lever du soleil, au sujet de l’ingérence des éléments de l’IGF dans leurs gestions quotidiennes.
Ces plaintes démontrent à suffisance que l’IGF avait une présence permanente au sein de ces entreprises.
Mais qu’est-ce qui justifie la perpétration de ces actes de détournements en présence du chien de garde des finances publiques congolaises.
Était-il là par simple intrusion pour usurpation des attributions ou bien faisait-il réellement son travail de chien de garde ?
Comment ces mandataires détournaient-ils les fonds , pour ne pas dire »volaient », alors qu’en principe les contrôles devraient se faire tant a priori qu’à posteriori ?
Pourquoi le Chef de service de l’inspection Général des Finances, que ça soit lui-même en personne ou par ses personnes interposées, ne les surprénait-il pas main dans le sac, au lieu de venir clamer à posteriori, comme il l’a toujours fait, qu’il y a eu détournements de fonds?
Il faisait arrêter ces « détourneurs », on en disconvient pas, mais où est parti jusqu’ici l’argent détourné ?
Voilà pourquoi il faut donner raison à ceux qui parlent du travail de l’Inspection Générale des Finances au sein des entreprises publiques comme étant une travail sans fonction logique.
Cet argent récupéré de la main des détourneurs incriminés, faut-il faire une analyse rétro, c’est fort probable qu’il le partageait avec tous ses thuriféraires dont les musiciens, les comédiens et voire un groupe de journalistes inféodés à la cause de l’argent, qu’il soit propre ou pas.
Donc, s’il faut voir les choses de très près, cette affaire de l’Inspecteur Général des Finances risque de n’être qu’un simple folklore avec un peu du théatre.
Or, pour le dire un peu à la manière du Président de la Chambre haute du Parlement fraichement sorti, « tout n’e’st pas théâtre ».
Le Tonnerre