Avons-nous un seul mandataire public qui ne soit pas atteint de la maladie du vol ?
Au moment chacun de vous est en train de réfléchir sur la réponse à donner, le Directeur Général de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat Congolais ( ANADEC), Sieur Godefroy Kizaba vient s’ajouter sur la liste des mandataires publics soupçonnés de détournement des deniers publics et de malversations financières.
En ce qui concerne le Directeur Général de l’ANADEC, les accusations viennent du Conseil d’Administration de cet Etablissement public, après avoir découvert des cadavres dans les placards du bureau de ce mandataire public dont on dit » peu orthodoxe dans sa gestion « .
A en croire le Conseil d’Administration de l’ANADEC qui a passé au peigne fin la gestion du DG Godefroy Kizaba, ce dernier s’est rendu coupable des détournements, tribalisme, népotisme et mauvaise gestion dans l’exercice de ses fonctions.
Dans le rapport établi quant à ce, le Conseil d’Administration épingle :
- Le détournement de plus de 3 millions de dollars américains destinés à l’achat des parcelles devant abriter différents sièges de l’ANADEC dans les 6 provinces pilotes où doit fonctionner ce service public dans un premier temps.
- Les sorties non justifiés des sommes d’argent, environ 300 milles dollars américains.
- Le fait que le Directeur Général s’est octroyé 97.000 USD sous prétexte des frais d’installation alors qu’il n’avait droit qu’à la moitié de cette somme.
Le Conseil d’Administration reproche également au DG Kizaba son refus de prendre en charge les soins médicaux des agents malades, les condamnant ainsi à une mort lente mais certaine.
Alors qu’il se plait tout le temps du manque des moyens pour le fonctionnement de l’Agence, Monsieur le Directeur Général s’est permis d’engager, sans l’aval du Conseil d’Administration, 59 nouvelles unites, presque toutes issues de sa tribu. Du népotisme donc que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, combat chaque jour. Dommage que les instructions de l’autorité suprême du pays soit ainsi bafouée par ceux-là qui sont sensés l’accompagner à réaliser son rêve d’un Congo fort, uni et prospère.
Le Tonnerre