Après dix ans de gestion du pays, qui se terminera, selon la constitution actuelle, en 2028, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, compte tenu de ce qu’il aura fait, entrera où n’entrera pas dans l’histoire glorieuse de la République Démocratique du Congo.
Pour qu’il puisse demeurer comme un grand homme d’Etat, un Président de la République qui aura opérer des réformes économiques et structurelles qui ont impacté positivement la vie des congolais, le Chef de l’Etat doit éviter la répétition de certaines choses ayant plombé sa gouvernance lors de son premier quinquennat.
Parmi les choses que le peuple souverain, qui vient de lui renouveler la confiance, reproche au Président Félix Tshisekedi, c’est le mauvais choix des animateurs des institutions, et surtout de ses collaborateurs.
Lors de son premier mandat, le peuple l’a constaté, le Chef de l’Etat a plus puisé dans le cercle restreint de ses amis et compagnons de lutte. Malheureusement, ces personnes n’ont pas rendu service ni à la nation encore moins à lui-même.
Raison pour laquelle, le peuple souverain qui l’a réélu massivement a travers les 26 provinces du pays, souhaite voir le Chef de l’Etat élargir l’assiette, pour lui permettre de dénicher des bonnes personnes, compétentes, intègres et suffisamment patriotes en vue de l’aider à matérialiser sa vision. Le peuple ne veut surtout pas entendre Félix Tshisekedi dire, à l’instar de l’ancien Président Joseph Kabila, qu’il n’avait pas 15 personnes pour développer le pays.
Aujourd’hui, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est seul face à son destin. Soit il décide d’inscrire son nom en lettres d’or dans les annales de l’histoire de notre pays, soit il fait le choix de sortir par la petite porte, en acceptant, une fois encore, de travailler avec des personnes à la fois médiocres et peu orthodoxes.
Mais pour le peuple congolais qui lui a montré son amour et son indéfectible attachement, Félix Tshisekedi n’a pas droit à l’erreur. Parce qu’il a toujours fait ce que la base lui demande, il fera ce que ce peuple veut, à savoir s’entourer des nouvelles figures qui partagent les mêmes convictions en matières de développement du pays, de la bonne gouvernance et de justice sociale.
Le Tonnerre