La trouille au ventre, le PCA hésite de sanctionner la prédatrice Juliette MBAMBU Mughole.
En République Démocratique du Congo, l’impunité a encore de beaux jours devant elle. C’est à se demander comment un pouvoir qui n’arrive même pas à prendre ne fût-ce que des sanctions administratives contre des mandataires publics incompétents, prédateurs des deniers publics, auteurs de gestion clientéliste, saura-t-il appliquer la peine de mort contre la bande à Naanga ?
En effet, lorsque nous avons lancé notre alerte en direction du gouvernement, concernant la faillite imminente de la CADECO en raison de l’incompétence notoire de Madame le Directeur Général Juliette Mughole, et de sa gestion scrabreuse, clientéliste, népotiste, personne n’a daigné, au niveau des ministères des Finances et du Portefeuille, nous croire.
Aujourd’hui, nous sommes heureux que l’intersyndicale nationale de la CADECO nous ait rejoint dans la dénonciation. Car, la vie au sein de cette Caisse ainsi que le climat de travail sont devenus intenables pour tout le monde.
En effet, ne pouvant plus tolérer le détournement des fonds, les violations répétitives des dispositions statutaires de l’entreprise, et surtout le non-respect des mesures conservatoires du Chef de l’Etat prises le 20 février 2024 par Madame le Directeur Général, l’intersyndicale de la CADECO a décidé de réagir pour mettre fin à l’imposture de cette femme qui n’a d’yeux que pour l’argent, et non pour le redressement économique de cette institution financière.
Mme Juliette MBAMBU Mughole aussi perturbatrice que Kagame !
Pour prévenir les autorités des actions syndicales de grande envergure prochaines, l’intersyndicale de la CADECO, composée des syndicats CGSA, CSC, UNTC, SNABIF et UPS, a adressé une lettre au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 25 mars 2024 dans laquelle elle dénonce les graves méfaits de la gestion de la Directrice Générale.
D’entrée de jeu, l’intersyndicale révèle au Président de la République que Madame Juliette MBAMBU Mughole est la source principale de graves problèmes qui perturbent en ce moment la bonne marche de la CADECO.
Ainsi que notre rédaction a eu à le dénoncer, l’intersyndicale reprend, dans sa lettre adressée au Chef de l’Etat, les mêmes griefs contre cette femme peu orthodoxe :
- Aucun respect des lois du pays ni de la convention collective de la CADECO ;
- Des nominations des membres de son cabinet aux grades des fondés de pouvoir et autres grades supérieur sans expériences ni classification des emplois
- La conclusion de manière cavalière des marchés de gré à gré. C’est le cas notamment du marché de gardiennage qu’elle a conclu, antidaté du 10 janvier 2024 avec la société GRABEN SECURITY, sans en informer les autres membres du comité de gestion ni le Conseil d’Administration.
Etant donné que la CADECO a ses propres agents de sécurité et les éléments de la Police Nationale Congolaise qui protègent ses installations, un tel contrat ne se justifie donc pas. C’est ainsi que très logiquement, le Conseil d’Administration, dans sa lettre n°29/PCA/CADECO/AN/2024 du 24 mars 2024 a exigé la résiliation dudit contrat qui a tout l’air d’un contrat léonin. Curieusement, jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, la toute puissante Juliette Mughole refuse de s’exécuter.
A quoi est dû son entêtement ainsi que son insubordination aux autorités ?
Notre source renseigne que cette dame originaire du Nord-Kivu se fait passer pour la protégée de certains fonctionnaires à la présidence, voilà pourquoi elle nargue quiconque et n’a peur de personne.
Le PCA: complicité ou laxisme ?
Il est quand-même curieux de constater que Monsieur le PCA de la CADECO, qui est cadre du Parti présidentiel, de surcroît adepte du Sphinx de Limite, puisse ne pas s’offusquer de la violation permanente de loi au sein d’une institution bancaire dont il a la responsabilité de contrôle et d’orientation.
Comment un Tshisekediste peut-il tolérer, sans réaction aucune, qu’une dame, Directrice Générale soit-elle, puisse piétiner toutes les lois du pays en matière de gestion des Entreprises publiques ? Que fait-il alors de la notion de l’Etat de droit lui enseignée par feu Docteur Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire ?
Cher Monsieur le Président du Conseil d’Administration de la CADECO, la loi vous donne le pouvoir de discipliner à tout moment cette femme, Juliette MBAMBU Mughole qui se comporte en fille gué-gué, chaque fois qu’elle est en marge de la légalité. En ce qui nous concerne, il s’agit d’un larxisme que vous ne pouvez pas vous permettre, au risque de participer à l’échec du second mandat du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui vous a choisi pour matérialiser sa vision en faveur de la population congolaise.
Si vous ne savez pas, sachez que dans sa lettre adressée au Chef de l’Etat le 25 mars 2024, l’intersyndicale de la CADECO vous accuse de complicité avec la DG Juliette Mughole.
Voici ce qui est écrit au premier paragraphe : » Excellence Monsieur le Président, Chef de l’Etat, nous nous permettons de vous écrire ce jour, pour vous exposer des sérieux et graves problèmes qui perturbent la bonne marche de la CADECO SA, en rapport avec l’objet en concerne, dont Madame le Directeur Général est la source avec la complicité du Conseil d’Administration. »
Que dites-vous de cette accusation de complicité par les syndicalistes ? Qu’avez-vous à dire au moment où vous ne savez même lever un seul petit doigt pour stopper cette femme qui a mis la CADECO, en l’espace d’un matin, sens dessous sens dessus ?
L’intersyndicale espère de votre part des mesures fortes, digne d’un digne fils du Sphinx pour sauver la CADECO de la descente aux enfers.
Nous appelons le chef de l’État à corriger les erreurs du passé tel que promis lors de son discours d’investiture, de privilégier la meritocratie en lieu et place de compromis politiques qui mettent en mal sa vision et le décollage de la nation.
Nous y reviendrons bientôt avec d’autres détails.