« La loi est dure, mais c’est la loi ». Ce principe de droit, l’ancien Premier Ministre Bruno Tshibala vient de l’apprendre, malheureusement à ses dépends.Pour rappel, en vue de faciliter sa tâche à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le législateur congolais avait résolu de réduire le nombre des candidatures fantaisistes très souvent présentées par des Partis politiques mallettes et sans assise sociologique réelle.C’est ainsi que dans la loi électorale en vigueur, il a été inséré la notion du seuil de recevabilité. En clair, une liste de candidature présentée par un parti ou un regroupement politique doit avoir au minimum 300 candidat pour être déclarée recevable.Bruno Tshibala et son Parti politique UDPS/Tshibala, qui voulaient bien compétir, n’ont pas atteint le seuil, par conséquent recalés par la CENI. On ne verra donc pas, dans les 5 prochaines années, des députés nationaux estampillés UDPS/Tshibala. « Tel est le fruit de la trahison », nous a dit un analystes politique.De source de la CENI, il nous revient à ce sujet que seuls cinq partis ont atteint le seuil. Il s’agit de l’UDPS/Tshisekedi, MLC de Jean-Pierre Bemba, Ensemble de Moïse Katumbi, LGD de Matata Ponyo et ALDEC de la Princesse Adèle Kayinda.
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