Samedi 30 juin 2024 a été un temps fort et une journée de fête pour les fonctionnaires, agents et cadres du ministère des Affaires Étrangères de la RDC, qui ont fait le déplacement du site de Buma, dans la commune urbano-rurale de la N’sele. C’était en vue du pré-lancement des travaux d’érection de 350 logements et infrastructures socio-communautaires qui constitueront désormais la Cité des Diplomates, une cité assise sur 15 hectares et accessible après 15 kilomètresà partir de l’entrée principale de l’avenue Nzoko, au niveau de son point d’intersection avec le Boulevard Lumumba.
Monsieur Guy Paroles, que voilà sur la photo en casquette jaune, de son vrai nom Guy Maloba, a été, en sa qualité de 1er Vice-Président du SYCODIP, Syndicat du Corps des Diplomates congolais, la personne habilitée pour procéder à ce pré-lancement riche en perspectives.
C’était en lieu et place de son titulaire, Louis Kinyamba, à l’heure actuelle Consul Général à Kigoma, en Éthiopie.
À l’en croire, La Cité des Diplomates est un projet propre aux diplomates, allusion faite aux fonctionnaires, agents et cadres du ministère des affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, y compris ceux qui sont dans nos ambassades disséminées à travers le monde.
»Une fois retournés au pays, à la fin de leurs mandats respectifs, ils doivent venir directement à la Cité des Diplomates, occuper leurs maisons », a-t-il illustré.
Foi sur ses propos, tout a commencé en 2014.
»Nous nous sommes cotisés au niveau du Ministère pour accueillir ce site de 15 hectares et nous avons reçu 350 numéros cadastraux.Ce qui signifie que nous sommes bien enregistrés au Cadastre et bien reconnus par l’utorité en charge d’urbanisme et habitat », a rassuré le Président syndical a.i. du corps des diplomates congolais.
Tout se passera, faut-il le souligner, grâce à l’exécution des travaux que promet d’assurer avec dextérité l’entreprise IREC, International Real Estate Company, groupe des mots qui signifie en français : Compagnie Immobilière Internationale.
Son Directeur Général, l’Ingénieur Dady Yabili, l’homme en polo rouge sur la photo marquant sa présence sur le site, dont il a réussi à repérer tous les quatre coins, a promis, avec des mots précis, de mutualiser ses efforts avec ceux du Syndicat du Corps des Diplomates, en vue d’une meilleure exécution des travaux, voulue selon les normes et standards internationaux.
À l’en croire, ce pré-lancement riche en expectatives, constitue déjà le début des travaux avec des études déjà mises en marche.
»C’est le pré-lancement des travaux, mais pour nous, nous sommes déjà au pas du travail et le reste, ce sont les éléments qui vont venir en guise de matérialisation », a-t-il rassuré.
À mieux saisir sa pensée, tout commence dans l’ombre avec la situation globale des études qui vont éclairer la lanterne de ceux qui vont travailler sur terrain.
Ce qui amène à la compréhension selon laquelle : parmi les travaux proprement dits, les tout premiers seront ceux liés à la situation du terrain.
C’est ce qu’explique l’Ingénieur qui rassure qu’il y aura, à cet effet, quatre étapes dont celle ayant trait aux études approfondies du sol, lesquelles devront être faites en termes de topographie, mais aussi du point de vue de la cartographie.
»Et ainsi, nous allons sortir un plan, qu’on appelle en langage technique »plan de masse », a-t-il souligné avant d’éclaircir :
»Il s’agit juste de comment seront répartis les logements en fonction du type », parole de l’Ingénieur.
Foi sur les propos de Monsieur Paroles, l’exécution de ces travaux, dont la date de la pose de la première pierre dépend du calendrier du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de Premier diplomate de la RDC, devra durer entre 16 et 18 mois, ce qui fait une année et démie.
À propos de l’eau qui constitue un élément non négligeable parmi les matériaux de construction, Guy Paroles a rassuré la »prédisponibilité » d’une solution leur proposée par la ferme Samunu, leur voisine trouvée sur place et qui a mis à leur disposition l’eau de son forage.
Les souscripteurs à ce projet durable ont constaté l’éloignement de ce site au regard du centre-ville.
Mais sans en faire un problème, ils ont plutôt émis le voeu de voir les autorités du pays, entre autre, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, et le ministre en charge des Infrastructures et Travaux Publics, s’y impliquer dans le sens de songer aux infrastructures routières à y installer.
C’est le cas de l’Ambassadeur Gérard Mbala.
»Le site est un peu très éloigné à partir de l’accès sur la route. Ce qui fait 15 kilomètres à partir du boulevard Lumumba », a-t-il fait constater avant de parler de cet énorme défi en termes d’infrastructures routières, comme ne devant pas les décourager.
Pour lui, l’essentiel est que le site est réel et qu’il ne leur reste plus qu’à attendre la pose de la première pierre, pierre qui sera porteuse d’espoir pour le reste des travaux.
»Nous demandons à cet effet aux autorités de nous faciliter l’accès et cet accès n’est rien d’autre que la route. C’est ce qui fera que cette partie du pays puisse à la fois se développer et avoir une nouvelle configuration », a-t-il explicité.
C’est ce qu’a synthétisé dans une phrase lapidaire, mais riche en sagesse, Monsieur Paroles : »On n’est jamais loin chez soi ».
Le président syndical a.i.du corps des diplomates qui poursuit : »Le site a l’air enclavé et si tel est le cas, le Gouvernement est chargé de le désenclaver via la mise en place des infrastructures routières ».
Foi sur les calculs géométriques du DG de l’IREC, ce partenaire direct du SYCODIP, mis à part la route de 15.kilomètres ci-haut mentionnée, la Cité des Diplomates dispose, sur le plan interne, d’un réseau de 7 ou 8 routes secondaires.
C’est ce qu’a confirmé Monsieur Paroles qui nous a en plus gratifiés d’un supplément d’informations :
»Aujourd’hui, nous sommes seulement venus avec les souscripteurs, 75 au total, c’est-à-dire ces gens de notre ministère, hommes et femmes confondus, qui se sont fait enregistrer chez IREC. Ils ont des numéros cadastraux et nous les avons amenés pour qu’ils puissent palper du doigt la réalité et, partant, qu’ils puissent savoir de visu ce site qu’ils croyaient être une fiction ».
Monsieur Serge Kasasa, l’un des souscripteurs trouvé sur place, n’a pas été hors-propos :
»Il était temps pour nous de descendre sur terrain, fouler de nos propres pieds le sol de ce site, le voir de nos propres yeux ainsi que palper de nos propres doigts ses réalités ».
Les femmes bénéficiaires de ce projet qui ont tenu à rehausser de leurs présences cette cérémonie haute en couleurs locales, ont mis à profit cette journée de samedi 30 mars, pour jubiler en même temps dans le sens de la clôture du mois de la femme.
Il y avait parmi elles : Marie-Paul Ilume, Belange Napo, Merveille Kiyedi, France Mbeka, Adèle Ntoto et la liste n’est pas exhaustive.
Sarah Mpongo était à la direction du service traiteur.
Comme une seule personne morale, le SYCODIP et l’IREC se sont dit déterminés à faire de ce coin de terre, longtemps non pris enb compte, l’un des endroits les plus enviés de la ville-province de Kinshasa.
SAINT-GERMAIN EBENGO
