La députée nationale Grâce Neema Paininye, Questeure adjointe de l’Assemblée nationale, a été parmi les autorités nationales qui ont commémoré au plus profond de leurs âmes, vendredi 2 août, la journée du Genocide congolais qui a eu lieu, se rappelle-t-on, il y a de cela plus de 24 ans, dans la ville fluviale de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, soit du 5 au 10 juin 2000.
C’est en psychologue de formation, qu’elle a lancé un message d’encouragement aux femmes victimes d’atrocités liées à ce génocide qui a éploré la ville fe Kisangani durant 6 jours.
Elle les appelle à se libérer moralement de leur passé douloureux.
« Je comprends exactement ce que ces femmes traversent et ce qu’elles ressentent. Cela peut aller pour le reste de leur vie. J’aimerais seulement leur dire d’avoir du courage parce que c’est une cicatrice qui ne les quittera jamais. Mais, qu’à cela ne tienne, elles ont toujours un rôle à jouer et elles doivent se revaloriser; bien qu’elles aient passé ces moments difficiles. Qu’elles sachent qu’elles sont encore utiles, qu’elles sont toujours spéciales et qu’elles peuvent faire plus et mieux », s’est-elle confiée à notre interview.
Madame Grâce prie ces femmes victimes de bien vouloir abandonner toutes ces pensées qui les retiennent captives jusqu’ici ; qu’elles arrêtent de se considérer comme prisonnières de cet indésirable passé qui les empêche de se concentrer sur la possibilité qu’elles ont d’améliorer leur situation.
« Parce que si elles ne sont pas libérées moralement, ça sera difficile pour elles de faire le reste », a-t-elle fait savoir, avant de leur demander de redoubler d’espoir et de courage pour affronter encore la vie qui continue à s’offrir devant elles.
Le tonnerre