Brillamment élu dans la circonscription électorale de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, sur la liste du Parti politique » Union des Valeurs Tshisekedistes », et du regroupement » Alliance pour les Valeurs (AV), l’honorable, l’honorable Jethro Muyombi siège à l’Assemblée nationale après la validation de son mandat par la plénière.
Aussi curieux que cela puisse paraître, sans faire l’objet d’aucun recours en annulation de son élection introduit par ses adversaires, il a été sorti de la liste définitive des députés nationaux élus par la Cour Constitutionnelle.
Le Comble de l’ironie, la Haute Cour a décidé tout bonnement de remplacer l’honorable Jethro Muyombi par un candidat fantôme. En tout par une personne que les Lushois n’ont pas vu ni battre campagne ni son nom sur les fiches de dépouillement affichées aux différents bureaux de vote, le jour même du vote.
La Cour Constitutionnelle, censée dire le droit en toute indépendance, s’est permise de créer des frustrations au sein de la population de Lubumbashi qui a librement accordé son suffrage à l’honorable Jethro Muyombi.
Une décision malheureuse que dénoncent vigoureusement le parti politique de cet élu, à son savoir » Union pour les Valeurs Tshisekedistes (UVT), ainsi que son regroupement politique » Alliance pour des Valeurs, AV en sigle.
Tout en protestant contre les arrêts uniques de la Cour Constitutionnelle, l’UVT et UV sollicitent l’implication personnelle du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, afin que l’honorable Jethro Muyombi puisse rentrer dans ses droits et récupérer son siège.
Comme ce fut le cas en 2019, la Cour Constitutionnelle n’a plus qu’à se référer à sa propre jurisprudence, afin de pouvoir corriger les nombreuses erreurs matérielles survenues lors du traitement des dossiers de contentieux électoral soumis à son examen. Car, la paix dans cette partie du pays en dépend.