Depuis sa nomination comme ministre des Finances, Nicolas Kazadi ne cesse d’être au top des membres du gouvernement dit des warriors, dont les noms sont mal réputés. Presque à chaque lever du soleil, les voix s’inquiètent pour déplorer ses détournements des fonds, ainsi que ses retro-comissions qui lui ont valu, depuis un certain temps, le surnom de Monsieur les 30%. Sentant la fin de son mandat prochain, Monsieur Kazadi s’est inventé une stratégie sous la cachette de laquelle il a pris l’option, depuis un »peu belle lurette », de faire des décentes dans le territoire de Miabi, au Kasaï oriental, territoire des gens avec qui il partagerait le »même sol », avec un peu d’argent qu’il leur apporte, apparemment, comme s’il se soucie d’eux, mais plutôt, comme on dit, pour leur mettre du beurre sur les lèvres.
C’est du moins ce que le journal Le »Tonnerre » a appris lors d’une enquête au sujet de la chose.
L’idée dans la tête de l’argentier, c’est que : le jour où ça va barder, il ait les siens pour parler de lui en bien.
Mais quelle est l’erreur qu’a commise l’homme en charge du ministère des Finances ?
À en croire un originaire de Miabi, qui a requis l’anonymat, l’erreur qu’a commise cet expéditeur des Affaires courantes se trouve liée dans son manque de largesse et dans son vouloir tout garder pour lui seul. »Monsieur Kazadi avec de l’argent plein les poches, souligne-t-il, ne leur apporte que des miettes qui n’équivalent même pas à 1% de tout ce qu’il détourne en longueur des journées. Et, cela, sans compter les 30% de ses retro-comissions. L’homme est à la fois riche et chiche ; riche par ses vols des deniers publics, chiche par sa vraie nature », a-t-il fait savoir.
Pendant ce temps, faut-il le signaler, ce lien qui continue à se resserrer de plus en plus entre son nom et ses détournements des fonds fait déjà de lui un kleptocrate avéré. Nicolas Kazadi s’est amassé des milliards de détournement de fonds, y compris ses retro-comissions qui risquent, si l’on n’y prend garde, de mettre à genoux, avec main tendue, toute l’économie de la République Démocratique du Congo.
À Miabi, où il pouvait quand même construire des infrastructures à la manière de celles que l’on voit à Kindu, par exemple, tout ce qu’il fait, à en croire notre interlocuteur, c’est de déverser des dernières miettes qui tombent de sa poche, après avoir tout dissimulé on ne sait où.
»C’est juste comme pour acheter notre conscience », déplore l’homme de Miabi qui explique :
»Monsieur Kazadi vient souvent à Mbuji-Mayi avec son jet privé sans y passer nuit, en nous laissant des miettes qui ne savent même pas acheter grand chose; c’est pendant que Miabi attend plutôt des infrastructures routières, scolaires, hospitalières et autres ».
C’est l’occasion d’évoquer ici le projet des infrastructures à Kalamba- Mbuji qui est aujourd’hui lettre morte, situation que notre interlocuteur dit être causée par son refus d’apposer sa signature, en tant que ministre des Finances.
»C’est-à-dire chaque fois qu’il ne trouve pas son compte dans un projet quelconque, il ne signe pas », a-t-il révélé avant d’aller plus loin :
»Il a dans son cabinet, son grand-frère Kazadi, son neveu ainsi qu’un certain monsieur Annicet ; ces trois hommes ont pour rôle, celui de s’entretenir en catimini avec les porteurs des projets à qui ils ne répondent favorablement que moyennant argent de corruption pour le compte de leur Chef ».
L’homme de Miabi nous a, dans cet ordre des choses, évoqué le cas des projets du ministère de l’agriculture qui, pour avoir compris le jeu, ont toujours été l’objet d’un accueil favorable.
LE TONNERRE
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