Le Procureur Général de la Cour des Comptes, Salomon Tudieshe, a établi, jeudi 11 juillet, une convocation conjointe à l’endroit de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key, et à celui de son connivent, Placide Nkala Basadilua, Directeur général à la GÉCAMINES, pour être signataires d’une série d’accords illicites qui leur ont valu, à l’heure où nous parlons, de se retrouver dans le filet de la Justice.
Cet homme qui se faisait passer pour un saint est plutôt un vrai Judas Iscariote que voici finissant par s’embourber dans un système de dossiers crasseux.
Celui dont il est ici question, faut-il le répéter, c’est celui relatif à cette série d’accords qu’il a illicitement signés avec le Directeur Général de la GÉCAMINES.
Il s’agit en clair d’un dossier lié au contrat de consultance qui a été établi selon un ordre de mission de monsieur Jules Alingete Key, signé en date du 7 octobre 2023 et qui faisait suite à une demande de consultance formulée par monsieur Placide Nkala Basadilua.
Parmi d’autres personnes concernées dans cette poursuite, il y a monsieur l’Inspecteur Général des Finances Lutete Mvuemba ainsi qu’un groupe d’inspecteurs financiers comme : Mbambi Mpumbu, Kavuma Kadima, Mbuyi Cikunga ainsi que Mabela Mbala.
À en croire le Procureur Général dans son communiqué officiel dans lequel il a rendu publique cette affaire, le contrat à l’origine de cette procédure a été conclu entre la GÉCAMINES et l’Inspection Générale des Finances en pleine mission, dont la durée d’exécution, fixée à 90 jours, n’était oas encore écoulée.
Le Procureur qui éclaircit : « D’ores et déjà, des invitations aux fins d’audition ont été adressées à tous les précités ».
Pendant ce temps plusieurs révélations font mention de plusieurs dénonciations de Jules Alingete comme n’ayant été jusque-là que de la pure fantaisie et avec aucune preuve tangible.
Voilà ce qui justifie la raison pour laquelle juges et magistrats ont eu jusqu’ici du mal à établir des infractions y relatives.
Tout ça, c’est parce qu’on a laissé à l’IGF beaucoup de liberté de monopole dans cette affaire et il en a profité pour fabriquer des dossiers sans têtes ni queues.
Plusieurs enquêtes de l’Inspection Générale des Finances n’ont pas été jusque-là démontrées et voilà ce qui a mis en difficultés les juges et les magistrats dans l’établissement des infractions.
Mais, monsieur JAK, entendez : Jules Alingete Key, n’a fait que faire des battages publicitaires en faveur de son nom en connivence avec des musiciens qui n’ont fait qu’encenser sa gloire non fondée durant tout son mandat durant.
Plus grave encore, l’IGF a été trouvé usurpateur des pouvoir dans plusieurs dossiers.
Ce sui étonne, c’est que, le même monsieur, à l’aube de son mandat comme Inspecteur Général des Finances et Chef des Services à l’IGF, il a été auteur d’un certain nombre de loyaux services qu’il rendait valablement à la Nation et lesquels participaient avec succès à l’amélioration des rendements professionnels.
Foi sur certaines indiscrétions, c’est la gloire qu’il en tirait de la part de ses admirateurs qui lui a fait voir se pousser en lui les ailes de l’orgueil et, comme l’orgueil pousse toujours à »voler » de plus en plus, et voilà là où il est aujourd’hui tombé : plus bas sous les jambes du Procureur Général près la Cour des Comptes.
Jules Alingete a donc de comptes à rendre.
D’où nécessité que soit désormais mis en place un autre organe de contrôle qui aura en charge le contrôle de tout ce que fait dans l’ombre l’Inspection Générale des Finances.
Le Tonnerre