Noël Tshiani Mudiamvita, candidat non élu à la présidentielle 2023, se déclare non favorable à »l’exorbitance » des frais bancaires qui prévaut dans le paysage bancaire de la République Démocratique du Congo, allusion faite aux banques commerciales, toutes d’origine étrangère, implantées sur le sol congolais.
Il l’a fait savoir dans un document rendu public dont une copie nous est parvenue en bonne et forme.
En fin connaisseur de la chose, allusion faite à son de double statut de Docteur en Sciences économiques et de Professeur d’Économie dans les universités, à l’échelle internationale,
Noël Tshiani sait à la perfection de quoi dont il est question en la matière.
Foi sur ses propos, les banques commerciales étrangères établies en République Démocratique du Congo ne cessent de rançonner les épargnants congolais en leur exigeant des frais, charges et commissions bancaires qui dépassent les yeux de la tête. Noël Tshiani qu’il promet d’emblée de faire balayer d’un revers de la main cette mauvaise façon de procéder.
En termes clairs, ce grand expert des questions économiques est en train de s’inscrire en faux contre cette pratique bancaire qui a choisi pour théâtre d’expérimentation la République Démocratique du Congo.
À titre illustratif, il a pris le cas du fameux 1% que ces institutions bancaires se permettent de prélever sur des sommes d’argent apportées en guise d’opérations de transfert d’une banque établie à Kinshasa vers une autre située sur la même ville.
À en croire le Professeur dans sa plainte, ce nombre concret apparemment unitaire devient hippopotamesque dans le cas d’un possesseur financier qui apporte une somme d’argent à transférer, équivalant à un million de $ américains. Ce dernier, faut-il bien calculer, sera obligé de se dessaisir d’un gros montant de l’ordre de 10 mille dollars américains, pendant que sous d’autres cieux cette opération bancaire ne coûtera jamais plus de 20 $. ce qui n’est pas une mince chose dans le monde des affaires où chaque chiffre compte.
Au regard de l’opération retrait, celle-ci, l’économiste en parle comme ne valant même pas un penny. Ce qui fait en termes clairs zéro dollars américains.
Voilà les quelques raisons qui justifient le sens de sa colère ainsi que celui de son appel à l’endroit des autorités concernées à qui il demande de prendre des mesures préventives qui devront servir à aider au réajustement de la tendance vers la baisse.
Le conjoncturiste demande particulièrement à la Banque Centrale du Congo de songer à mettre en place une panoplie des mesures qui serviront à règlementer avec la rigueur de la Loi les secteurs économique et financier de la République Démocratique du Congo.
Cette demande qu’il adresse à la BCC, faut-il le souligner, trouve son bien-fondé dans le fait que c’est à cette dernière que revient la mission de superviser toutes les opérations bancaires en République Démocratique du Congo. C’est sans oublier celle qu’elle a de veiller à la stabilité du système financier congolais.
La Banque Centrale du Congo, faut-il ajouter foi à son savoir en la matière, est bel et bien dans l’obligation, au regard de la problématique qui se pose, de veiller en permanence à la protection des droits et intérêts des épargnants, ainsi que d’assurer le respect des règles de jeu dans ce domaine des transactions bancaires.
En cas d’une quelconque violation, foi sur Tshiani, la BCC est en droit d’imposer des sanctions à l’endroit de ces »falsificateurs » des chiffres.
LE TONNERRE
