La proposition que soient annulées à tous les niveaux les élctions 2023 a été au centre de la colère de Martin Fayulu qui l’a manifestée lors du point de presse qu’il a oganisé samedi 6 janvier 2024, de concert avec ses pairs candidats de l’opposition, dans la salle Père Boka du Centre d’Etudes pour l’Action Sociale, CEPAS en sigle, en lien avec la fameuse invalidation de 82 candidats accusés de fraude électorale.
»Nous réitérons notre exigence de l’annulation totale de ce simulacre d’élections du 20 décembre 2023, à tous les niveaux, et la mise immédiate, à la disposition de la justice, de Monsieur Kadima, de membres de la CENI, de leurs complices et de tous les autres acteurs de la fraude électorale », a-t-il frappé du point sur la table.
L’auteur de la vérité des urnes qui poursuit sa colère: »Par ailleurs, nous en appelons à tous nos compatriotes, y compris les 82 lampistes déjà cités, pour dénoncer la chaîne de distribution des machines à voter ainsi que tous les acteurs de cette entreprise criminelle ayant contribué à voler les voix du peuple congolais et l’expression de sa souveraineté. »
En termes clairs, l’homme à la tenue blanche veut tout simplement appeler le peuple congolais à entrer en résistance contre la CENI et ses complices en vue de faire échec à cette fraude électorale avérée et dont les instigateurs tentent de mettre le pays dans le chaos.
Parmi ces derniers, Martin Fayulu pointe du doigt, sans se voiler la face, le Président de la centrale électorale, les membres de la famille politique du Chef de l’État en exercice qu’il dit sorti de la même fraude, ainsi que quelques organes étatiques.
»La simple analyse de la liste de 82 lampistes prouve à suffisance que la fraude s’est disséminée à travers toute l’étendue de la République et a pris des proportions aggravantes, surtout lorsque l’on constate que tous sont de la famille politique tshisekediste, avec des statuts étatiques: Ministres, Sénateurs, Gouverneurs, Bourgmestres et autres », l’a-t-il démontré en des termes analogues.
Le réflexion de l’homme à la quête permanente de la verité des urnes a fini par offrir à la population votante la possibilité de se poser la question de savoir: »Par qu’elle magie, avec une élection plurinominale à liste bloquée, seules les législatives peuvent être entachées de fraude, et non la présidentielle ? ».
À Denis Kadima, il pose comme »questions de recherche »: » Quel est le nombre des bureaux de vote qui ont été effectivement ouverts?; Combien de machines à voter ont-elles été déployées?; Quelle est la quantité exacte de bulletins de vote qui ont été imprimés ? et enfin, quel est la tatalité de machines à voter qui ont été mises à la disposition de fameux 82 lampistes ci-haut incriminés ? ».
Pour une petite explication du concept, un lampiste, c’est un subalterne que l’on fait passer pour responsable d’une faute commise par un de ses supérieurs.
Martin Fayulu a profité de sa désolation face à cette situation, qui tente de mettre le pays à genoux, pour aussi faire preuve de sa maîtrise de la langue Pompidou
Le Tonnerre