La race des personnes qui composent la classe politique congolaise serait une race hybride et de très mauvaise qualité.
Il suffit de bien analyser la liste des candidats, 24 au total, qui ont déposés leurs dossiers au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) de la CENI pour s’en convaincre.
En effet, à y voir de près, on découvre vite que nombreux candidats sont des faire-valoir, d’autres encore des petits malins et apprentis sorciers qui n’ont aucune capacité financière pour battre campagne ne serait-ce que dans leurs quartiers respectifs.
Faut-il rire ou en pleurer ? D’aucuns ne savent. Mais, une chose est vrai, ce que ces gens empêchent le pays d’aller de l’avant. Car, avec cette multitude des candidatures fantaisistes, avec cette pluralité des discours creux qu’ils vont propager, le peuple finira par rien capter et aller voter sans savoir pourquoi il a choisi tel ou tel autre candidat.
Dans un scrutin à un tour, on aurait souhaité avoir moins de candidats, des gens qui ont une vraie offre politique à même de rivaliser celle du Président de la République en exercice, afin que les débats soient à la hauteur des enjeux auxquels le pays fait face.
Malheureusement, tout le monde pense que pour servir son pays, il faut être Chef de l’Etat. Raison pour laquelle, pasteur, médecin, petit commerçant, rancunier et autres ambitieux démesurés ont abandonnés ce qu’ils savent mieux faire pour s’improviser présidentiable. Dommage.
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