Des désistement sur fond de la corruption.
Il est encore des hommes politiques dans ce pays qui continuent de penser que le peuple congolais est dupe, et qu’il est toujours possible de le traîner dans la boue. Qu’ils se trompent.
Dès le lancement du processus des dépôts de candidatures par la CENI pour l’élection présidentielle, les congolais savaient que certains allaient se présenter simplement parce qu’ils ont développé une haine viscérale contre le Président sortant, d’autres pour échapper à la justice et d’autres encore, cette racaille qui est allée soit par ambition démesurée soit monnayer le désistement. Cette dernière catégorie des candidats savait qu’il y avait sur la liste publiée par la CENI qui achète tout : les victoires des matchs, les trophées, les partis politiques, les journalistes.
Malheureusement, ce que les hommes sensés craignaient est arrivé. Non seulement beaucoup de candidats n’étaient pas préparer la campagne électorale faute de moyens financiers et logistiques, mais aussi et surtout, la corruption s’opère au grand, au vu et au su des congolais qui assistent à la vague de désistement en faveur d’un candidat qu’on voudrait présenter comme candidat unique de l’opposition.
Les sorties médiatiques respectives du Directeur de Cabinet du candidat Docteur Mukwege, et du professeur Devos Kitoko, représentant de Martin FAYULU aux concertation de l’opposition à Johannesburg en Afrique du Sud, en disent long sur les mauvaises pratiques qui ont prévalu pour aboutir à ces désistements en cascade.
Qu’à cela ne tienne, la réalité est bien là, devant nous. Au jour d’aujourd’hui, seuls 4 candidats sur les 26 au total ont réellement lancé leurs campagnes électorales. Il s’agit du Candidat numéro 20, Félix Tshisekedi qui caracole seul à la tête des sondages avec plus de 60% des intentions de vote en sa faveur, de Moïse Katumbi qui multiplie des promesses alors qu’il accuse le Président sortant d’avoir fsit trop de promesses à la population, de Martin FAYULU et de Delly Sessanga qui ont débuté par le Grand Bandundu.
Ainsi est la vie de nos politiciens : la corruption, l’inconstance dans les propos et dans le comportement, la trahison, le manque d’intégrité, du sens de l’honneur et de la personnalité.
Le Tonnerre