Le Chef de l’Etat interpellé.La malheureuse expérience de 2018 vécue lors des élections des sénateurs et des gouverneurs risque de se produire de nouveau.
Selon des informations en notre possession ainsi que l’alerte de certaines organisations de défense des droits humains, les députés provinciaux font l’objet ces jours des solutions multiples de la part de certains candidats, y compris, et c’est très grave, quelques lobbys libanais et indiens qui ont mis des fonds pour faire élire leurs candidats.
Pour certaines ONG, l’argent circule déjà et dans certaines provinces, la corruption se fait à ciel ouvert, sans gêne d’ailleurs.
Au moment où le pays est menacé dans son intégrité par l’infiltration des étrangers, les services d’intelligence doivent rester en veille et, s’il faut chercher à contrôler ces élections, en essayant d’éliminer déjà en amont des candidats douteux, suspects, surtout des indépendants qui ne viennent pas des partis ou regroupements politiques bien identifiés.
Le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de garant de la souveraineté nationale et du bon fonctionnement des institutions, est ici interpellé pour tirer les oreilles aux députés provinciaux, en premier lieu ceux de l’Union Sacrée, afin qu’ils ne puissent pas monnayer leurs voix.
Avec 12 élus provinciaux dans la ville de Kinshasa, l’UDPS, en 2018, n’a pu sortir un seul sénateur. Un scandale de corruption qui avait souillé l’image même du Parti présidentiel.
Monsieur le Président de la République, pour ne pas compromettre votre second mandat, l’expérience de 2018 ne doit plus de reproduire. Prière de l’empêcher par toutes les voies de droit, et Vous en avez le pouvoir. Le M23 ne doit pas avoir ses sénateurs et ses gouverneurs de Provinces.
Le Tonnerre