Depuis qu’il est à la tête de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi a opéré plusieurs réformes salutaires en faveur de la population.
Malgré ses bonnes initiatives, le Chef de l’Etat est buté cependant a beaucoup de problèmes qui font que toutes les réformes entreprises ne puissent pas avoir un impact sérieux sur la vie des congolais. Par conséquent, il faut au préalable résoudre tous ces problèmes, notamment la guerre d’agression à l’Est du pays et les conditions sociales difficiles de la population.
Pour y parvenir, le Chef de l’Etat devait compter sur ses collaborateurs, en premier lieu ceux qui sont chargés de gérer les finances publiques et de contrôler l’utilisation des deniers publics.
Malheureusement, ces deux collaborateurs, à savoir le Ministre Nicolas Kazadi et l’Inspecteur Général des Finances Jules Alingete, ont décidé de se comporter comme des véritables Judas Iscariotes pour saboter tous les efforts que ne cesse de fournir le Chef de l’Etat en vue du développement du pays, du retour de la paix à l’Est ainsi que pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
Aujourd’hui, il n’est point de doute, Nicolas Kazadi et Jules Alingete sont devenus des personnes très dangereuses contre le régime Tshisekedi.
Au lieu de lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics, ces deux Judas ont trahi et se sont faits amis des corrupteurs et des prédateurs de l’argent de l’Etat. Pire, Nicolas Kazadi et Jules Alingete se sont ligués autour des intérêts communs, tout en se promettant une protection réciproque.
Nicolas Kazadi, lui, s’est spécialisé dans l’exigence des commissions jusqu’à 30% du montant à payer aux opérateurs économiques qui ont gagné des marchés publics. Il est même surnommé Monsieur 30%. Le cas le plus palpable, c’est celui lié au projet de construction des écoles avec le financement de la Banque Mondiale. Ici, tous les contractants ont dû verser 30% de commission au Ministre des Finances. Et c’est lui qui est à la base du retard récurrent dans la paie des fonctionnaires de l’Etat. On l’accuse également du surendettement que connait la République Démocratique du Congo actuellement.
Dans son communiqué de presse publié dernièrement, le Directeur de Cabinet s’est permis de se plaindre des attaques que son patron reçoit au quotidien de la part de l’opinion nationale au sujet de sa gouvernance scrabreuse et opaque des finances publiques. Bien plus, ce Directeur a essayé de démentir des affaires de corruption et de surfacturation que Nicolas Kazadi se serait rendu coupable dans le dossier 398 millions de dollars américains gracieusement versés à la société Stever Construct Sotrad Water pour construire 1340 puits fontaines à travers le pays, à raison, tenez-vous bien, de 297 mille dollars américains par puit fontaine. Tous les spécialistes de l’hydraulique rurale savent que un forage ne dépasse jamais 10 mille dollars américains.
Dans ce communiqué signé par son Directeur de Cabinet, Nicolas Kazadi avance également des raisons à dormir debout dans le dossier de l’installation des lampadaires dans la ville de Kinshasa par la Société malienne SOLECTRA. Ce ministre a prétendu avoir logé les fonds destinés à ce projet dans un compte auprès d’une banque commerciale de la place, sous la supervision de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Depuis lors, ce projet ne s’est jamais réalisé et personne ne connait la destination donnée à plusieurs millions de dollars américains sortis du trésor public.
Du côté de l’IGF, bouche cousue. Mais en attendant, Jules Alingete se complait à s’ingérer dans la gestion quotidienne des entreprises publiques et à bloquer le fonctionnement harmonieux de l’Etat.
Malgré leurs activités illicites et pernicieuses contre les finances publiques et le fonctionnement régulier de l’Etat, ces deux Judas ont pris soin de recruter des journalistes et des comédiens pour les défendre et vanter leur travail.
En réalité ces deux individus combattent en sourdine le Chef de l’Etat, en sapant tous les efforts qu’il a entrepris pour la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Par son refus de payer les PME congolaises, en privilégiant les opérateurs économiques étrangers qui acceptent de jouer le jeu de 30% de commission, Jules Alingete et Nicolas Kazadi tuent l’économie nationale.
Le Tonnerre