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Lors de son discours d’investiture par la Cour Constitutionnelle, le 20 janvier 2024, en qualité du Président de la République réélu, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris l’engagement de ne plus reproduire les erreurs du passé pendant son second quinquennat.
Pour les observateurs avertis, parmi ces erreurs, on épingle la composition de son cabinet et du Gouvernement dont le mauvais casting a permis l’intégration des personnes peu orthodoxes et incompétentes.
C’est le cas du Ministre des Finances, Nicolas Kazadi qui a commis une série des fautes de gestion, pire des crimes financiers qui ont mis les finances de l’Etat et l’économie nationale dans une situation de crise sans précédent.
Il suffit de voir combien les prix des biens et de services grimpent au quotidien sur le marché pour se convaincre de la gestion catastrophique des finances publiques par Nicolas Kazadi.
Bien pire, cet homme s’est rendu coupable des pratiques obscures de rétro-commissions. Aucun dossier de payement et d’un quelconque marché ne pouvait être signé par Nicolas Kazadi sans préalablement avoir touché ses 30% de commission. Raison pour laquelle il est surnommé Monsieur 30%.
Nicolas Kazadi est également l’auteur de plusieurs scandales financiers, notamment les 324 millions de dollars américains du dépassement non justifié du budget de la Francophonie, de l’achat des 15 véhicules aux membres du Bureau de la CENI sans appel d’offre, dossiers payement des créances de l’Etat aux sociétés publiques Regideso, SNEL SA et ONATRA SA, la libéralisation sauvage du secteur des assurances, privant ainsi la SONAS du monopole des branches automobiles et immobiliers. Pas plus tard que ces trois derniers mois, il a bloqué intentionnellement la paie des salaires de fonctionnaires et agents de l’Etat.
Après avoir amassé beaucoup d’argent soit par corruption soit par détournement, Nicolas Kazadi se construit actuellement un méga complexe sportif au Mont-Amba, sans qu’aucune instance judiciaire ou de contrôle des finances ne puisse chercher à connaitre l’origine de l’immense fortune de l’argentier national.
Cette grande concession dans laquelle Nicolas Kazadi bâtit son complexe sportif lui aurait été attribuée gracieusement par son ami et collègue Aimé Molendo Sakombi, un autre ministre de mauvaise qualité qui a mis, en l’espace de 5 ans, les affaires foncières de la RDC sens dessus sens dessous. Jamais par le passé, les conflits fonciers n’ont eu cette ampleur que sous Aimé Molendo Sakombi.
Un autre erreur du passé dans son casting que le Président de la République devra impérativement corriger, c’est le choix de Pius Muabilu comme Ministre de l’Urbanisme et Habitat. Cet homme est à la base des constructions anarchiques observées à travers le pays, ainsi que la prolifération des stations-services dans la ville de Kinshasa.
En effet, tout au long de son passage à la tête de ce ministre, Pius Muabilu ne faisait qu’octroyer des autorisations de bâtir n’importe où et n’importe comment aux plus offrants, sans aucune étude préalable. Conséquence, un nombre impressionnant d’affaissement des immeubles à Kinshasa et à Bukavu, parce que ne respectant aucune norme urbanistique ni architecturale.
D’où la question : » Doit-on continuer avec des gens qui ont montré qu’ils sont venus travailler pour leurs propres intérêts que pour le développement du pays ? La réponse est non. C’est ainsi nous disons : » Madame le Premier Ministre, pour rien au monde, ces trois personnalités ne peuvent revenir dans votre gouvernement. Une femme avertie, vaut une nation.
Le tonnerre