Abus du pouvoir, usurpation des attributions et excès de zèle dans le chef des inspecteurs des finances largués par Jules Alingete dans les entreprises. Les mandataires publics s’en offusquent et ne veulent plus de cette sorte d’ingérence dans leurs gestions quotidiennes respectives.
Pas plus tard que quelques jours, ces mandataires publics, réunis au sein de l’Association Nationales des Entreprises Publiques (ANEP), sont allés voir l’Inspecteur Général des Finances, Chef de service, Jules Alingete Key, pour lui transmettre leur protestation contre ce qu’ils qualifient d’abus de pouvoir, d’usurpation des attributions, voire l’excès de zèle de la part des inspecteurs des finances en mission dans les Entreprises et Établissements publics.
Au cours des échanges qu’ils ont eus avec Monsieur Jules Alingete, les mandataires ont vivement dénoncé l’intrusion manifeste de ces inspecteurs dans la gestion quotidienne des entreprises publiques.
A titre indicatif, toute dépense, même la plus minime, à savoir : achat carburant, crédits, intrants informatiques et autres, est soumise à la validation préalable des inspecteurs des finances. Ce qui provoque à chaque lever du soleil un dysfonctionnement hors pair au sein des entreprises publiques. Pire, tout est fait en violation de la loi portant interdiction au contrôleur des finances d’être en même temps gestionnaire.
Les mandataires publics ne veulent plus de cette mise sous tutelle financière qui les empêche d’être performants et d’atteindre leurs objectifs.
Selon certaines indiscrétions, monsieur JAK, entendez : Jules Alingete Key, s’est montré très réceptif à leurs doléances, et d’aucuns espèrent que cette surveillance qui n’a que trop dérapé, faut-il l’avouer, ne va plus continuer à exister.
Ainsi, on laissera aux mandataires publics le soin de gérer leurs entreprises et à l’IGF la tâche d’y aller faire son fameux contrôle à posteriori.
Le Tonnerre