Floribert Ndjabu Ngabu est député national, nouvellement élu au niveau de la.circonscription territoriale de Djugu en province iturienne.
La célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement, mercredi 5 juin, l’avait trouvé à Kindobo, dans la commune de la N’sele, plus précisément à la cérémonie de remise des cadeaux, par les organisatrices du Prix de la Littérature Écologique, Marthe Boswandole et Julie Ndaya, aux écoliers lauréats de American Academy of Excellence, qui avaient préalablement pris part à la 2è édition du dit Prix.
Durant la brève interview qu’il nous a fait l’honneur de nous accorder à la fin de la cérémonie, ce grand nationaliste intégrationniste a eu des mots justes pour souligner le rôle que doit jouer le Parlement congolais, via sa commission environnementale, ainsi que le gouvernement, à travers son ministère d’État en charge de l’Environnement, dans la protection et la conservation de notre éco-système.
»Je crois que l’écologie doit avoir une grande place au sein de notre parlement où nous avons une grande commission qui s’occupe de l’environnement. Donc, au niveau de l’Assemblée nationale, nous devons mieux véhiculer le message concernant l’environnement et faire en sorte que le pays puisse tirer profit de son environnement riche en arbres et forêts », a-t-il signifié, avec un accent placé sur l’obligation que »doit » avoir chacun des Congolais de veiller à la meilleure protection de nos valeurs éco-systémiques.
L’honorable Ndjabu a, dans cet ordre d’idées, félicité la ministre d’État en charge de l’Environnement, à savoir Ève Bazaiba, pour avoir été, durant son premier mandat, aux fours et aux moulins, via ses prises de position durant les Conférences des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Il a toutefois déploré pendant ce temps le fait pour la République Démocratique du Congo de manquer jusqu’ici des mécanismes qui puissent lui permettre de tirer profit des retombées de la luxuriante richesse de ses forêts.
»À l’instar d’autres pays de l’Afrique, nous ne bénéficions pas assez de nos forêts, dans la mesure où nous n’avons pas jusqu’ici mis en place les mécanismes nécessaires pour que ces retombées-là nous reviennent », parole d’un député élu.
»À ce niveau-là, je pense que le ministère de l’Environnement et consort, mais aussi principalement l’assemblée nationale, via sa commission Environnement, doivent se charger de cette situation, de sorte que nos attentes par rapport à ça puissent devenir une réalité », a-t-il souligné.
Au regard de la question relative à la pollution de la ville de Kinshasa par des produits plastiques que l’on rencontre partout dans les rues, caniveaux et rivières, Floribert Ndjabu a proposé que soit réveillée l’initiative de l’ex-ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya (qui est à l’heure actuelle à la tête du ministère du Commerce Extérieur) relative à l’obligatoriété que soient hermétiquement fermées, en République Démocratique du Congo, toutes ces usines de fabrication des emballages plastiques.
« Je crois que l’ancien ministre de l’industrie, l’honorable Julien Paluku, en sortant, avait initié une mesure pour exiger à ce que toutes ces usines qui fabriquent, par exemple, des sachets, puissent changer leurs méthodes ; mais apparemment ce n’est pas encore chose faite.
« Et je crois que, pour que ce programme puisse marcher, le ministre de l’Environnement (dans le cas d’espèce Ève Bazaiba reconduite) doit prendre à bras le corps cette affaire pour que, effectivement, on arrête une fois pour toutes avec cette mauvaise pratique qui continue à polluer à la fois notre pays et notre terre », mot de l’Honorable.
Saint-Germain Ebengo