Le clientélisme, le népotisme et le favoritisme au sein des nos Partis politiques ont atteint des proportions tellement inquiétantes que l’avenir de la République Démocratique du Congo, notre pays est compromis.
Compromis, parce que depuis que nous avons décidé de copier la démocratie à l’occidentale, tout le pouvoir est accordé aux partis politiques, mieux, aux autorités morales de ces partis politiques de désigner des mecs et des meufs qui doivent nous gouverner.
Si en occident, le choix des animateurs de l’Etat se fait sur base de la compétence, de l’expertise et de l’expérience professionnelle, en RDC les critères de sélection restent flous et très subjectifs. Ici, on devient Ministres, mandataires publics ou responsables des institutions selon que l’on est copine, petite amie, ami, parent et connaissance de l’autorité morale du part ou regroupement politique.
Le cas qui doit faire école, c’est celui de la dame que l’AFDC et Bahati Lukwebo ont bombardé Directrice Générale de la CADECO, une institution financière par excellence, dont l’animateur ou l’animatrice devrait impérativement avoir une formation universitaire en finances ou en économie.
Mais seulement voilà. Comme nous sommes en RDC, un pays des parodoxes où l’accorde la chance à tout le monde, mêmes aux semi- lettrés d’accéder aux postes de responsabilité, l’honorable Bahati Lukwebo a proposé à la nomination Mme Juliette Mbambu Mughole, une diplômée de l’Institut National des Arts (INA) en musique classique. Et c’est à elle qu’on demande et redresser la CADECO moribonde.
Il suffit de remarquer le côté gentleman de l’honorable Professeur Modeste Bahati Lukwebo, on comprend vite que ceci peut expliquer ce casting. Dommage que nos services d’intelligence puissent rester dans un sommeil aussi profond, qui les empêchent de filtrer les dossiers personnels des candidats avant leurs nomination par l’autorité suprême du pays.
Le Tonnerre