Ensemble pour la République a bouclé le mardi 6 février 2024 son conclave à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Ce Parti politique qui a participé au processus électoral du début à la fin et qui a présenté ses candidats à tous les niveaux des scrutins, s’est montré, après la proclamation des résultats provisoires par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), très critique contre le pouvoir, allant jusqu’à qualifier les élections du 20 décembre 2024 de simulacre électoral. En d’autres termes, il n’y a pas eu élections en République Démocratique du Congo, du dans l’entendement de cette formation politique.
Aussi paradoxale que cela parait, Moïse Katumbi et ses hommes viennent de lever l’option que tous élus nationaux, provinciaux et municipaux vont siéger au sein des différentes assemblées.
La question : comment doit-on soutenir qu’il n’y a eu élections et en même temps accepter les résultats du simulacre électoral boutiqué par le pouvoir ?
Comme on le voit, le parti politique Ensemble de Moïse Katumbi a du mal à sortir des ambiguïtés qui caractérise sa démarche politique.
A titre d’indication, ce parti a été membre de l’Union Sacrée et du gouvernement Sama Lukonde, mais curieusement, a refusé d’être comptable du bilan de ce gouvernement.
Aujourd’hui, il continue à reconnaitre les résultats des élections, mais acceptent ceux récoltés par ses élus.
Jusqu’à quand cette formation politique gardera illisible sa politique afin que des congolais qui voudront, puissent s’y identifier.
En attendant, Moïse Katumbi et sa famille politique ne feront pas la politique de la chaise vide. Et derrière cette option, Ensemble pour la République convoiterait surtout le poste du Porte-parole en faveur de son leader.
Le Tonnerre