La paix est un droit pour nous citoyens congolais. Elle est aussi un devoir pour nos dirigeants. Malheureusement, depuis quelque temps, les choses se présentent autrement en République Démocratique du Congo. Malgré tous les efforts que les Congolaises et les Congolais fournissent à tous les niveaux pour qu’il en soit ainsi, il y a un petit pays comme le Rwanda, qui compte moins de 50.000 les effectifs de son armée nationale, avec son mouvement M23, créé de toutes pièces par l’Occident, et aussi suréquipé avec les armes les plus sophistiquées que celles des Etats-Unis, veut prétendre mettre en déroute notre armée nationale, les Fardc, et parvenir à arracher des hectares des terres congolaise sous forme de balkanisation de notre territoire .
Dans cette situation, rocambolesque s’il en est, il y a à boire et à manger. C’est une mise en scène d’une guerre préparée depuis des décennies, non seulement au Rwanda, mais aussi dans plusieurs capitales occidentales, qui veulent affaiblir le continent africain en leur arrachant les moyens de parvenir à leur puissance. Condamner donc ne suffit plus. Il faut d’autres moyens pour arriver à stopper cette guerre qui risque de compromettre notre programme de développement. Mais par où commencer pour arriver à mobiliser totalement l’attention de tous les compatriotes vers un nouvel horizon de paix ?
Il y a lieu de noter que les nouvelles qui nous parviennent du front militaires sont trop viciées. Il y a depuis quelque temps, trop de désinformations bien organisées par les services rwandais dans presque tous les groupes et forums sur les réseaux sociaux, en publiant des images des militaires tués et des audio, voir même dans les langues vernaculaires de la RDC pour décourager les Congolaises et les Congolais.
Cela étant, il y a lieu de croire que l’ennemi vit avec nous et il est parmi nous. Que les Administrateurs des forums soient vigilants pour savoir retirer certaines publications rusées et leurs auteurs. Nous n’avons que la RD Congo comme seule Patrie qui nous a été léguée par les aïeux. L’ennemi veut pousser l’armée à une démotivation et les soldats à la peur d’être sacrifiés. Cet ennemi veut aussi pousser la population à ne plus avoir confiance en ses dirigeants. Il utilise aussi les critiques formulées contre nos dirigeants comme armes psychologiques contre les pouvoir et la patrie.
Face à cette situation qui s’implante avec parfois le concours de ceux qui se disent opposants politiques au pouvoir, que nous reste-t-il à faire ? A nous unir comme un seul homme pour pouvoir faire à cette nouvelle adversité. Les Congolais doivent se souder et savoir que notre pays a toujours fait l’objet de convoitise. Le plan de la balkanisation programmé plusieurs fois par nos ennemis, n’a jamais réussi et, ce n’est pas aujourd’hui avec un Président de la République de père et mère, qui n’a pas fait un quelconque pacte avec les impérialistes pour verser du sang des Congolais qu’ils vont réussir. En tout cas jamais.
Il faut savoir que tous les Congolais, sinon la quasi majorité des Congolais, sont derrière lui. Et s’ils pensent pouvoir réussir leur plan diabolique de balkaniser notre pays. C’est déjà un échec cuisant et ils seront pourchassés jusqu’à leur retranchement. Qu’on sache seulement qu’il y a une main noire qui amenuise les efforts mis en œuvre. Et Les différents acteurs de cette main noire se cachent, relève-t-on, parmi les services de sécurité.
Le Conseil supérieur de la défense, qui s’est réuni hier à Kinshasa, à ce propos, a décidé de frapper fort. Puisqu’il faut dénicher ceux qui sont à la base de la propagation de fausses nouvelles, il a demandé au Chef de l’Etat de « pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale en ce qui concerne les questions de traitrise au sein des forces de défense et de sécurité », a déclaré le ministre congolais de la Défense, Jean Pierre Bemba.
Légitimement, un traitre ne mérite pas de vivre, surtout dans un contexte où l’insécurité en RDC a coûté la vie à plus de 15 millions de Congolais ces dernières décennies.
A Nord-Kivu, depuis la résurgence des ADF et du M23, des centaines de Congolais ont péri, des milliers d’’autres ont fui leurs villages et vivent dans des conditions inimaginables dans des sites des déplacés autour de Goma. D’autres encore, qui ne savent à quel Saint se vouer demeurent sous le joug ennemi dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo.
Au regard de ces conditions, tout citoyen, épris de paix et d’humanisme serait aussitôt tenté d’exiger une exécution sommaire de ces Congolais qui ont choisi le camp ennemi pour combattre la République dans les coulisses.
Enfin en parlant de traitres au sein des services sécurité, les regards sont aussitôt tournés vers les hommes en uniformes qui, généralement se sacrifient pour la protection du pays. Mais aussi vers les services de sécurité où il y a des gens qui ne cessent de vendre des renseignements et informations secrètes contre l’argent cash auprès des ennemis.
On a souvent parlé de généraux et d’autres officiers Fardcinfiltrés qui ont successivement été arrêtés, car soupçonnés de collaborer avec l’ennemi. C’est ainsi que de plus en plus des voix s’élèvent pour solliciter leurs auditions publiques pour servir des leçons à ceux qui s’y adonnent ou qui sont tentés de le faire.
Somme toute, en ressuscitant la peine de mort, c’est pour arriver sincèrement à décourager les actions d’espionnage et de traitrise contre notre nation, la République Démocratique du Congo.
Claude Nyembwe Mutoka