L’honorable Alfred Dibandi Nzondomyo a été présent, en sa qualité d’homme des lettres, au 2è Congrès ordinaire des écrivains congolais, tenu samedi 23 mars dernier, dans la salle de lecture de la bibliothèque Wallonie Bruxelles.C’était sous le thème : »écrire en temps de crise : littérature congolaise et son impact sociétal ». C’est ce qui témoigne la photo où le voilà assis à la droite de Monsieur Jeff-Olivier Kalala, nouvelliste et Secrétaire Gêneral de l’UÉCO, Union des Écrivains Congolais; à son extrême gauche, c’est Madame Yolande Elebe, poétesse et commissaire au niveau du gouvernement congolais.
Sa prise de parole lors du partage des voix en interaction avec ses pairs a été riche en perspectives en lien avec les deux points qui ont été inscrits à l’ordre du jour : la réunification de toutes les structures des écrivains congolais au sein de l’UÉCO et leur déclaration collective au regard de la situation sécuritaire déplorable qui perdure jusqu’ici dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Dans l’objectif que soit renforcée cette réunification des écrivains congolais, dont il est un, »ainsi que le front commun » qu’ils ont promis de constituer en faveur de la solidarité nationale, Maître Alfred Dibandi s’est déclaré en défaveur de leurs égos respectifs qui ont longtemps prévalu parmi eux, et qui les ont empêchés de savoir qu’ils ont plutôt intérêt de travailler comme un seul homme.
»Avec nos égos légitimes qui font en sorte que chacun puisse se suffire à lui-même, nous n’allons jamais avancer », a-t-il fait remarquer avant de poursuivre :
»Nous devons mettre de côté nos égos pour nous structurer. Car, c’est la conjonction des forces qui constituera pour nous une puissance. nous avons donc intérêt de nous structurer en tant que corps ».
C’est dans ce même ordre des choses que Maître Alfred demande à ses pairs écrivains de sortir de la léthargie qui les a longtemps ensevelis et qui leur a fait perdre conscience de la nécessité qu’ils ont de vivre plutôt en tant qu’égaux, les uns vis-à-vis des autres.
»Aujourd’hui il y a intérêt que nous puissions nous réveiller ; nous réveiller à l’dée de faire mieux et à celle d’accepter l’autre », a-t-il souligné.
C’est ce qu’il a éclairci à travers la paraphrase qui suit :
»La première démarche vers le réveil, c’est la prise de conscience de son sommeil ».
Comme en guise de cerise sur le gateau, maître Alfred a eu des mots justes et dignes de confiance pour promettre à ses pairs qu’il portera haut leurs voix durant tout son mandat à l’assemblée nationale où il est légalement élu et membre à part entière au sein de la commission socio-culturelle.
»En tant que parlementaire élu, je porterai haut la voix de l’écrivain congolais en vue de l’amélioration de sa situation », a-t-il donné sa parole d’honneur.
SAINT-GERMAIN EBENGO
