Voici déjà une journée entière depuis que l’homme de Dieu Baruti Kasongo est passé hier dimanche par sa dernière demeure à N’sele, à destination du ciel.
Le Pasteur Robert Lemba de « A vida Tabernacle », une église du message qui a pignon sur rue à Luanda, en Angola, était parmi ceux qui avaient honoré de leurs présences la mémoire de l’illustre disparu, dont le corps avait été exposé durant deux jours : samedi 22 et dimanche 23 juin, sur la cour du stade Tata Raphaël, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.
Durant le bref entretien qu’il nous a fait l’honneur de nous accorder, l’homme de Dieu en provenance de l’Angola a reconnu en son homologue de « Baruti Tabernacle », une église messagère domiciliée en RDC, un vrai serviteur de Dieu qui vient d’accomplir sa mission en bonne et due forme.
Soit dit en passant, le Pasteur Léonard Baruti, vient de répondre à l’appel au retour vers Dieu après 77 ans d’âge dont 50 consacrés en temps plein dans le.ministère où il a évolué durant 34 ans comme Pasteur, en laissant aux enfants de Dieu une très forte église dont il est le constructeur.
Ses 50 ans de ministère ci-haut évoqués, faut-il le discerner, constituent l’équivalent de l’âge d’un jubilée mérité, et voilà ce qui justifie son repos.
« La volonté de Dieu a voulu que son serviteur retourne à la maison », témoignage du Pasteur Robert qui trouve son appui dans la parole du Prophète William Marrion Branham qu’il n’a pas oublié de mettre en exergue : » À chaque départ d’un serviteur de Dieu, Dieu retire son homme et jamais son esprit « .
Il en a voulu pour preuve les colombes qui se sont fait voir sur le lieu du deuil durant la nuit de la veillée de recueillement.
« Hier, Dieu a démontré noir sur blanc que son esprit était encore en lui », a-t-il rassuré.
Et de renchérir : » Le prophète Branham disait que derrière chaque signe il y a un message ».
Voilà ce qui justifie le sens de celui qu’il laisse à tous les membres du Corps du Christ, disséminés à travers le monde :
» Nous devons tous nous unir tout autour de la Parole ».
Pour lui, la mort du Pasteur Baruti constitue à la fois un sujet de tristesse et un sujet de joie.
Sujet de tristesse, à cause bien sûr de la douleur de séparation que cela a laissée, et celui de joie, compte tenu de tout ce qui est déclaré ci-haut.
Saint-Germain Ebengo