Il y a de cela quelques jours, la ministre d’État en charge des Affaires Foncières, Acacia Bandubola, et son confrère Crispin Bandu, ministre de l’Urbanisme et Habitat, étaient descendus sur le bord du fleuve pour y décréter la suspension des travaux de construction des immeubles des indiens qui y poussent à chaque lever du soleil.
Pendant ce temps, ce qui pose obstacle à la compréhension des kinois qui ont vecu cette double présence ministérielle tant sur le lieu qu’à travers les informations à la télé, c’est le fait de constater à l’oeil nu la continuité des travaux par ces indiens qui ont l’air d’avoir foulé aux pieds cette décision ministérielle conjointe.
Les immeubles continuent à pousser à vue d’oeil et à chaque lever du soleil comme si rien n’était.
La suspension des travaux décrétée par les deux ministres a l’air d’être devenue lettre morte.
C’est pendant que ces espaces, depuis l’époque du Marechal Mobutu, étaient réservés pour des raisons récréatives, de repos et de promenades.
De l’autre côté du fleuve on aperçoit la ville de Brazzaville riche en paysage et arborée d’arbres.
Contrairement à l’heure actuelle chez nous où le seul et unique endroit au bord du fleuve où, à l’époque du Président Mobutu les gens allaient se recréer et prendre de l’air du fleuve, est aujourd’hui frappé de spoliation par ces indiens qui ont tout acheté et corrompu.
Sur ces entrefaites, la population kinoise, qui avait applaudi la décision interministérielle ayant porté arrêt de ces travaux, se pose la question de savoir : »Qu’est-ce qui bloque pour que soient démolis illico presto ces immeubles construits dans une totale anarchie ?
À en croire un passant que nous avons croisé dans les parages du lieu, cette décision interministérielle ne devait pas s’arrêter là.
»La démolition devrait immédiatement suivre, sans une autre forme de.procès », a-t-il souligné.
Pour abonder dans le même ordre d’idées, les deux ministres en charge de cette question, qui fait couler »l’eau et le béton », devraient faire une mise en demeure à l’endroit de ces maîtres d’ouvrage, afin qu’ils vident ici et maintenant ce lieu non aedificandi.
Tout le monde s’étonne du fait que, malgré le passage de deux ministres dans ces sites, ces gens-là continuent à construire comme si rien n’était. C’est comme si ce passage interministériel n’a été que du folklore. C’est comme si c’était juste un passage folklorique ou Juste une campagne de télévision.
Des kinois, à l’heure actuelle, manquent d’espaces récréatifs et ils n’ont plus accès au fleuve.
Derrière ces indiens se cacheraient certains Congolais vereux à chercher parmi ceux qui ont des parcelles de pouvoirs et auprès de qui se rendent ces indiens avec de fortes sommes d’argent, en échange pour eux de parrainer leurs dossiers.
À voir les choses comme elles se passent, rien ne fait douter que cette décision conjointe portant suspension des travaux sur ces sites n’était que pour un moment et nul ne sait si elle sera maintenue.
La démolition tant vantée dévrait être instantanée, mais on s’étonne de voir continuer à monter en puissance ces immeubles mal placés, sans aucune interception de deux autorités ministérielles ci-haut amplement évoquées.
Le tonnerre.info se dit derrière ce dossier et promet de dénoncer dans les tout prochains jours, si rien n’a changé.
Le Tonnerre