Les autorités urbaines en charge de la circulation routière à Kinshasa ont pris la décision de soumettre tous les véhicules roulant sur les artères de la capitale au contrôle technique.
Ce qui constitue une décision géniale d’autant plus que cela servirait de mesure préventive contre, entre autres, les accidents de circulation qui ont souvent lieu ainsi que les contraventions routières.
Pendant ce temps, il se pose un problème de délabrement des routes qui est parmi les causes principales à la base des pannes et incidents techniques qui surviennent à la plupart des véhicules qui roulent à travers la ville de Kinshasa.
Pour entrer au Centre-ville il n’y a que deux ou trois routes, pendant que toutes les autres sont dans un état de délabrement hors pair.
Cette situation, faut-il le souligner, risque de s’empirer dans les tout prochains jours avec l’arrivée de fortes pluies qui s’annoncent déjà et qui transforment souvent nos routes en rivières non navigables
C’est le cas, entre autres, de l’avenue des Huileries, Kasa-vubu, Bokassa, Kasai et autres, pour n’en citer que quelques unes, où durant de fortes pluies, tous les véhicules se retrouvent »hydrocutés » et noyés dans les eaux, jusqu’à perte des mobilité.
La question que l’on se pose à ce niveau est celle de savoir :’Quel sera le sort de ces automobiles, vu sous l’angle de cette décision routière ? »
Question subsidiaire : »Entre ces contrôles techniques et la nécessité que soient réhabilitées les routes, quelle est l’urgence ? »
Si l’on n’est pas capable de répondre à ces deux questions, l’on risque de jouer au jeu de Charlot qui était une fois vitrier et qui, pour envisager d’avoir des clients en permanence, utilisait un petit garçon, apparemment innocent, qu’il envoyait jeter des pierres aux vitres des maisons.
Les occupants de ces maisons venaient faire appel à ses prestations sans savoir que c’était bien lui l’auteur intellectuel de la casse de leurs vitres.
Ce n’est que partie remise !
Le Tonnerre