Les consommateurs de congolais, surtout ceux de Kinshasa, vivent à l’heure actuelle les affres d’une hausse « quasi-généralisée » des prix avec des impacts notables sur les dépenses et l’entretien quotidiens des familles, surtout celles à plus de cinq bouches à nourrir.
Ce constat est plausible dans tous les marchés et Super-marchés de la place.
Pour appâter les plus simples consommateurs, beaucoup de »propositeurs » des prix procèdent avec des prix en trompe-l’oeil, c’est-à-dire prix légèrement au-dessous du chiffre rond, partout établi comme expression monétaire de la valeur d’échange d’un bien »x », en vue d’écouler facilement leurs produits.
Les acheteurs moins avisés tombent dans ce piège avant de se rendre compte que, avec des miettes de différence en main, que c’est du pareil au même.
Pour entrer dans la classe des »macampagnards » chez qui les ressentis de cette dégradation de l’économie font naître le même constat, on remarquera que dans un hôtel 5 étoiles de la place une tasse de thé qui revenait légèrement à moins de cinq dollars, s’offre aujourd’hui à 10 USD.
Les fréquentateurs de ces restaurants
logés dans tous ces hôtels cinq étoiles en savent quelque chose.
Beaucoup parmi eux formulent déjà le projet de commencer à manger dans des restaurants »zéro étoiles » disséminés à travers les rues de Kinshasa, surtout dans les parages des marchés.
La vie alimentaire à Kinshasa est donc devenue intenable, sans parler d’autres besoins primaires : transport, savons, soins médicaux, logement…
D’après un économiste que nous avons contacté, on peut donc s’attendre déjà, si l’on n’y prend garde, à ce que ce début d’inflation puisse prendre dans des jours qui viennent des proportions très aggravantes jusqu’à persister.
Le ministre de l’Économie a donc tout intérêt, s’il veut réellement protéger son portefeuille du remaniement qui s’annonce pour 2025, à mettre tous les moyens en place pour que soit réajusté à la baisse le niveau des prix.
Le Tonnerre