L’Agence pour la Promotion de l’Enseignement, A.P.E., et l’OMEP, Organisation Mondiale pour l’Éducation Préscolaire, ont organisé, durant trois jours, soit du 5 au 7 août de la semaine en cours, dans la salle des Sports du Lycée Maman Diankeba, LMD, une formation à l’intention des opérateurs pédagogiques, intitulée »Les Coulisses de la Rentrée ».
À en croire monsieur Allain Kitumbuasi Landu, chef d’établissement du Petit Collège Notre Dame du Congo, à Kinshasa/Gombe, cet événement s’est inscrit dans le cadre ou en perspective de la 3è édition de la fête dite »du Prescolaire », prévue pour samedi 10 août, dans l’enceinte du Petit Collège ci-haut évoqué.
Elle sera précédée,.faut-il le préciser, par un symposium de deux jours qui va débuter aujourd’hui, jeudi 8 août à l’hôtel Béatrice, à Gombe.
»Ici au Lycée, j’ai été à la fois comme formateur et double membre de l’APE et de l’OMEP. Il s’est agi pour nous de sensibiliser les enseignants du Prescolaire autour de ce que nous appelons »Les Coulisses de la Rentrée », et en même temps vulgariser l’enseignement du Prescolaire », a -t-il contextualisé avant de passer à la définition du concept :
« Les Coulisses de la Rentrée, ce sont des activités que nous organisons avant chaque rentrée scolaire pour préparer les opérateurs pédagogiques du Prescolaire face à la façon dont ils doivent entamer l’exercice scolaire qui doit commencer », a-t-il souligné avant de renchérir :
« À travers »Les Coulisses de la Rentrée », nous préparons les Chefs d’établissement et les enseignants de toute la RDC, toutes 26 provinces confondues, voire ceux de pays voisins, cas ici du Congo Brazzaville, dans le but qu’ils sachent ce que sont les activités qui doivent avoir lieu avant la rentrée des classes. Étant donné qu’ils sont des contributeurs dans l’avancement de l’éducation Nationale, ils doivent savoir ce qu’ils sont censés préparer en avance dans le but de savoir affronter les activites de l’exercice scolaire attendu ». Nous faisons tout ça dans le but de réveiller les gens à considérer et à prendre au grand sérieux l’enseignement prescolaire qui a un rôle sine qua non à jouer et qui est le focus de la préparation de l’enfant afin qu’il affronte tête haute l’enseignement primaire », a-t-il explicité.
Pour mieux faire comprendre ses propos, l’acteur pédagogique interviewé a donné le cas illustrattif d’une équipe de football qui est appelée à s’entraîner avant livraison de chaque match.
Le Chef du Petit Collège Notre Dame du Congo a parlé de de l’Agence pour la Promotion de l’Enseignement, dont il est membre à part entière, comme s’étant donné pour devoir, celui de peupler le sol congolais d’enfants scolarisés à la perfection dès le Prescolaire et, cela, dans le sens d’assurer à la fois la grandeur et l’avenir de la République Démocratique du Congo.
Il s’est en plus déclaré favorable à toute longue échelle que le Gouvernement, via son ministère de l’Éducation Nationale, voudra bien leur faire, en vue de les aider à faire monter plus haut la promotion de l’enseignement de la République Démocratique du Congo, via le Prescolaire.
C’est dans cet ordre des choses qu’il sollicite du Gouvernement la revision du programme psycho-pédagochique, qui sert à former les enseignants, ainsi que celui de l’Enseignement Primaire, qu’il déclare datant de plusieurs années au point d’être devenus »obsolètes ».
Dans son rappel du rendez-vous du 10 août, il a parlé de cette tant attendue date comme étant une date appropriée, surtout au regard de la disponibilité des acteurs pédagogiques qui travaillent depuis septembre jusqu’au mois de juin, pour se reposer à partir du 2 juillet jusqu’à la rentrée qui a lieu au retour du mois de septembre ci-haut évoqué.
Ce qui va comme du fil à l’aiguille avec l’intervention de monsieur Patrick Munikiapini, Inspecteur Principal Adjoint , qui avait en charge l’animation du dernier module : »Préparation pédagogique de l’année scolaire « .
Foi sur ses propos l’année scolaire doit être préparée selon trois aspects, à savoir : l’aspect matériel et environnemental, allusion faite au cadre qui doit accueillir les enfants ; l’aspect administratif qui est relatif à la mise en place des acteurs pédagogiques, chacun au prorata de son rôle et, enfin, l’aspect pédagogique qui est en rapport avec la préparation des documents pédagogiques qui doivent être rendus disponibles en vue des meilleures animations scolaires, surtout du point de vue apprentissage.
Pour monsieur l’Inspecteur Principal Adjoint, la place de cette formation dans le programme du Prescolaire étatiquement certifié, c’est le recyclage des enseignants et de tous les autres opérateurs pédagogiques , dans le but d’une remise à niveau afin qu’ils arrivent à mieux travailler au regard des responsabilités qui sont les leurs.
Madame Agathe Djamba est Inspecteur Général Adjoint chargé du contrôle de l’enseignement Prescolaire
Elle a été à ce grand rendez-vous des acteurs pédagogiques du Prescolaire, en représentation de l’Inspecteur Général de l’éducation Nationale, pour déclarer clos ces trois jours de formation.
« C’était une activité de préparation de la rentrée scolaire, puisque souvent nos écoles, on échoue l’année ou, en termes clairs, la formation, parce que la préparation de la rentrée n’a pas été bien faite. Alors, maintenant, avec tout ce que les inspecteurs, les promoteurs, les chefs d’établissements et les instructrices ont suivi comme formation, nous avons la pleine conviction que l’exercice scolaire 2024-2025 sera une réussite totale », mot du représentant de l’Inspecteur Général qui a en plus prié tous les acteurs pédagogiques du Prescolaire qui ont été présents à cette activité de continuer à aimer leur travail et à l’exécuter à la perfection.
« Soyons à jamais les acteurs de la promotion de l’éducation de la petite enfance », a-t-elle martelé en guise de »dernier mot ».
Reste à rappeler que la toute première édition de la fête du Prescolaire a eu lieu en 2022 à l’école Petits Lutins, à Kintambo .
La 2è, c’est celle qui a eu lieu en 2023, au Lycée Maman Diankeba, qui vient de servir de cadre à ces trois glorieux jours de formation à l’endroit des acteurs pédagogiques.
Il y avait une très forte délégation des femmes de Pointe-Noire, dont Michelle Misengue, Souza-Sabine Félicité, Epouse Nkewa et les autres.
Saint-Germain Ebengo