Un changement à la tête de la SNEL s’avère très urgent à l’heure où nous mettons sous presse cette information.
La situation au sein de la Société Nationale d’Électricité est telle qu’il faut, pour sa renaissance, des techniciens qui ont la maîtrise du courant électrique dans tous ses aspects et à travers tous ses usages et non des gens qui parlent tout simplement français.
Parler français est une chose, maîtriser les circuits électriques en est une autre.
Les résultats de plusieurs enquêtes que nous avons menées font état de la SNEL comme étant en danger de disparition, à cause d’avoir à sa tête un simple francophone qui n’a aucune maîtrise des circuits électriques.
Partout en République Démocratique du Congo la où la SNEL fournit l’électricité, la population constate qu’il y a chaque jour persistance des zones d’ombre que la SNEL n’arrive pas jusque-là à dissiper.
Le Directeur Général placé à sa tête confond les missions dévolues aux sociétés génératrices des récettes pour le compte du trésor public et celles des sociétés commerciales, dont la SNEL.
Il stationne en vain dans des banques l’argent que paient les abonnés conformément à leurs factures mensuelles,,au lieu que ça serve à l’achat des équipements adéquats en vue de l’amélioration de la fourniture de l’électricité qui leur arrive dans des conditions inacceptables.
Il s’agit, à la base, d’une parfaite ignorance de la part de son Directeur Général, précisément dans le domaine de l’Électricité dont il ne connait ni les tenants ni les aboutissants.
C’est cette ignorance qui est en train de planer au sommet jusqu’à faire ombrage aux compétences dont la RDC a besoin pour une fourniture électrique de nature à servir de levier au développemnt intégral de la République Démocratique du Congo et, en particulier, à celui de son industrie et de ses ressources minières.
Avoir beaucoup d’argent.en banque,.en tant.que Société Commerciale, ce n’est pas une mauvaise chose, mais il faut aussi et surtout songer à l’outil de travail en tant que capital immobilisé.
Dans cet ordre des choses, à en croire nos sources, ce manque d’équipements à la SNEL est dû au découragement des fournisseurs qui devraient les amener et qui se retrouvent face à l’exigence des rétro-commissions auxquelles les soumettent le Directeur Général en exercice de la SNEL
Une autre chose est celle relative au fait que l’homme à la tête de la SNEL s’est érigé en épouvantail contre tout journaliste, dont nous-mêmes, qui oserait évoquer cette question.
Le Chef de l’État Félix Tshisekedi et Madame la Première Ministère et Cheffe du gouvernement Judith Suminwa Tuluka sont appelés à intervenir au plus vite, en mettant en ses lieu et place un technocrate en la matière, de sorte que les ténèbres au sein de la SNEL ne règnent pas toujours.
ERIC KAKA