Comme en 2019, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a été investi de puis le mois de janvier, risquerait en ce début de son second mandat, perdre plus de 6 mois avec un gouvernement expédiant les affaires courantes.
Et, quand on sait combien l’administration publique est dépendante du politique, on comprend dès lors pourquoi le pays est quasiment à l’arrêt.
Au lieu de s’en inquiéter, les responsables des partis et regroupements politiques se complaire de cette situation, sans se soucier du danger qui guette le pays ainsi que de la misère de la population.
En tout cas, on serait dans un pays où la classe politique est composée des hommes d’Etat, l’on serait déjà bien parti pour le deuxième quinquennat du Chef de l’Etat, au motif qu’il dispose d’une majorité parlementaire écrasante et que le choix du premier ministre n’allait poser aucun problème.
Mais, parce que nous sommes en République Démocratique du Congo où les autorités morales des partis et regroupements politiques ont la lattitude de monter des enchères pour caser leurs fils et beaux-fils ainsi que leurs proches, la composition du gouvernement et la répartition des pistes au sein des entreprises publiques peuvent tirer en longueur, cela ne les préoccupent guère.
Parce que seul le Président de la République est comptable devant le peuple souverain, il lui revient donc de taper du poing sur la table, afin que les choses puissent s’accélérer. Si non, il aura à regretter le temps inutilement perdu au soir de la fin de son mandat.
Le Tonnerre