La cour du Petit Collège Notre Dame du Congo, que supervise le directeur Allain Kitumbuasi, a servi de cadre, samedi 10 aoùt de la semaine qui se clôture, à la célébration de la 3è édition de la grande fête du Préscolaire.
L’occasion a fait le larron pour madame Mamie Mbuku Soni, formatrice au Centre de Formation des Institutrices, d’octroyer des brevets à une quinzaine de jeunes femmes qui ont été sous formation depuis le mois de septembre 2023.
Durant la brève interview qu’elle nous a fait l’honneur de nous accorder, elle a eu à nous présenter en long et en large son centre, sur le double plan de sa situation géographique et de ses activités.
« ‘Nous sommes « Le Potier », un centre de formation des institutrices maternelles, situé au numéro 20 bis de l’avenue Bokoro, quartier Ngomba Kikusa, dans la commune de Ngaliema. Nous avons 7 ans d’expérience et nous avons déjà réussi à former une affaire de 74 institutrices. La majorité parmi elles travaillent dans de prestigieuses écoles maternelles de la place, telles que : Le Figuier, Le Chandelier, Pierre Bouvet et autres. Nous avons des formations de 9 mois qui vont de septembre à juin. Ces 15 dames à qui nous venons d’octroyer les brevets, dans le cadre de cette 3è édition de la grande fête du Préscolaire, sont de la 7è promotion », a-t-elle fait savoir.
Dans la suite de ses propos, elle s’est donné la peine de faire la part des choses entre une institutrice et une éducatrice tout court :
« Une éducatrice, c’est par exemple une mère à la maison, et quelques fois à l’école, où elle s’occupe uniquement de l’éducation des enfants ; mais une institutrice est une femme qui a suivi une spécialisation en éducation maternelle qui la rend capable de fournir aux enfants à la fois et l’instruction et l’éducation, en accord avec le programme national de l’enseignement préscolaire ».
Madame Mamie qui renchérit : « Toute institutrice est premièrement une éducatrice, mais toute éducatrice n’est pas forcément une instructrice. L’institutrice est une éducatrice qui s’est ajouté une spécialisation qui la différencie d’une éducatrice tout court »
Donc, à l’en croire, le centre Le Potier a pour vocation, celle de former les institutrices à qui il donne la mission d’aller, à leur tour, enseigner et encadrer les enfants de la maternelle, cas des écoles ci-haut évoquées.
« Notre travail est de poser les fondements pour le futur des enfants », a-t-elle éclairci avant de lever l’équivoque, sur base d’une question qui lui a été posée, entre l’école maternelle et l’école de dimanche.
« À l’école de dimanche, on enseigne la parole de Dieu et on donne la morale ; par contre à l’école maternelle, en plus de la morale, on fournit à l’enfant à la fois l’instruction et l’éducation, d’une façon conforme au programme du ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté.
Madame Louise Luko a été parmi ces institutrices nouvellement formées.
Dans l’interview express qu’il lui a plu de nous accorder, elle a prié toutes les jeunes filles que la chose intéresse, toutes formations confondues, de bien vouloir aller s’inscrire chez Le Potier qui fera d’elles de grandes institutrices de ce pays pour le bien-être des enfants congolais.
La grande fête du Préscolaire, que voilà à sa 3è édition, est un événement organisé chaque année par l’asbl A.P.E., Agence pour la Promotion de l’Enseignement ; une agence que préside monsieur Michel Ooto, qui est en même temps, à l’échelle de la RDC, Coordonnateur de l’OMEP : Organisation Mondiale pour l’Éducation Préscolaire.
Saint-Germain Ebengo