RDC/Hausse des prix généralisée : le Gouvernement est-il incapable de faire réajuster la tendance à la baisse ?


La vie devient de plus en plus intenable en République Démocratique du Congo et particulièrement à Kinshasa où l’on assiste, à chaque lever du soleil, à une hausse généralisée des prix, jamais vécue, sur les marchés des biens et services.

Le panier de la ménagère ne se remplit plus comme avant ou comme dans d’autres pays.

La hausse de prix par exemple des denrées alimentaires ne permet pas aux ménages de manger comme il faut.

Celle des loyers des maisons en location empêche les ménages de constituer des provisions mensuelles.

Celle liée à la valeur d’échange d’un sac de ciment éloigne de plus en plus certains porteurs des projets de construire, de les abandonner purement et simplement, selon qu’ils ont l’air d’être devenus imaginaires.

Imaginez un peu un sac de ciment acheté en Angola à moins de 5 $, ici en RDC le même sac est au-delà de 10 $.

La hausse du prix des billets des moyens de transport urbain, qui est une fonction dépendante de celle des litres de carburant, est à la base de la décision de beaucoup de s’ériger en piétons, avec de longues marches à pieds, les uns du domicile au lieu de service, les autres du lieu de service au domicile.

Ce nombre des piétons se voit prendre de très fortes proportions, lors des embouteillages de circulation routière.

Moment que choisissent les transporteurs routiers, toutes catégories d’engins confondues, pour s’organiser en cartel et faire augmenter leurs prix, souvent selon la formule dite  »demi-terrain ».

Dans le même domaine de transport, vu à l’échelle nationale, le prix de l’avion par exemple pour un voyage Kinshasa/Goma dépasse de loin les yeux de la tête du Congolais lambda, qui ne sait même plus à bord de quel avion entrer pour aller soit aller en vacance, ou soit visiter le Congo profond.

Dans ce domaine, ce sont ceux qui font le commerce des biens par le moyen du transport qui en pâtissent le mieux.

Il n’existe même pas de trains, pas même de voies de surface routières qui auraient ne fût-ce que permis au Congo’ais voulant voyager à l’intérieur du pays, pour une raison ou pour une autre, de prendre le raccourci.

À la base du prix du transport, faut-il le souligner, c’est celui du carburant.

Un litre de carburant qui nous revient de l’Angola à un prix à la portée de toutes les bourses, dès qu’il arrive chez nous il devient l’objet d’une surfacturation.

Au marché des taux d’échange, un dollar à l’heure actuelle équivaut déjà à 2900 Franc congolais et la tendance va de plus en plus à la hausse.

Hausse du prix des denrées alimentaires, celles dans le domaine du transport, routier, vol d’avions et autres, à ajouter à celle du prix du carburant et autres, voilà ce qui ne permet pas aux besoins du Congolais d’être en adéquation avec ses intentions d’achat.

Le salaire du Congolais ne lui permet pas de s’approvisionner en denrées de première nécessité, comme ça se faisait avant.

Leurs paiements en Franc congolais font face aux calculs des opérateurs économiques, y compris ceux des propriétaires de maisons qui les effectuent plutôt en monnaie américaine et, cela, sans aucun réajustement lié aux fluctuations du taux d’échange.

La hausse des prix et la vie chère qui s’en suit ont fait perdre à la ménagère son prestige d’antan.

Aujourd’hui, voir une femme en provenance du marché, avec dans sa main un panier plein des provisions alimentaires, ou en voir une autre en train de préparer chez elle avec deux ou trois casseroles, il y a plus à espérer à des mamans malewa qu’à des ménagères.

Donc la ménagère aujourd’hui a, à cause de la mauvaise politique économique qui prévaut dans le pays, perdu toute sa raison d’être.

Elle est devenue incapable de réunir autour de sa table à manger tout son ménage, allusion faite aux gens de sa maison.

Si l’on n’y prend garde, cette histoire de rassembler les gens d’un ménage autour d’une même table, matin, midi, soir, risque très bientôt d’être vouée à la disparition

Chacun doit aller maigrement manger dans une gargote au coin.

Les gargotières ont pris aujourd’hui la place des ménagères.
Leurs enfants sont parmi les quelques rares Congolais qui arrivent à se rassasier, du moins, sur base des invendus du restaurant.

Le transport en commun à Kinshasa devient une équation multi-paramétrique, avec comme paramètres clés l’absence et le mauvais états des routes, les embouteillages, la hausse de prix du carburant, sans oublier la quasi-absence des bus de l’État qui vous arrivent à l’arrêt de façon sporadique et avec une très faible vitesse de rotation.

La politique du gouvernement congolais en matière des prix n’a pas jusqu’ici porté ses fruits.

Peut-on, au regard de tout ce qui précède, parler du manque de capacité de la part du pouvoir étatique congolais de faire réajuster à la baisse cette tendance qui n’a que trop duré ?

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