Longtemps encensé comme chien de garde des dépenses publiques congolaises en charge d’aboyer contre tout »tentateur » des concussions, malversations, surfacturations, corruptions, détournements des fonds et autres comportements similaires, va très bientôt comparaître devant les instances judiciaires et plus précisément, pour son cas, à la Cour des Comptes.
Ce qui permettra à la population congolaise de savoir la vérité sur autant de dossiers autour desquels l’Inspecteur Général, Chef de Service doit être attendu.
Cet homme qui était à la base des comparutions des autres, voici arrivé, lui aussi, son tour de comparaître.
Foi sur le communiqué du Procureur Général près la Cour des Comptes, à savoir le PG Salomon Tudeshe, qui l’a rendu public le 11 de ce mois finissant, Jules Alingete devra être entendu l’un de ces quatre matins, sur certains faits mis à sa charge dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, lesquelles deviennent de plus en plus douteuses.
Pour la brève histoire, l’Inspecteur Général-Chef des Services de l’Inspection Générale des Finances a été en connivence avec 5 autres Inspecteurs Financiers, dont un Inspecteur Général des Finances et quatre Inspecteurs de Finances, pour signer avec le Dg Placide Nkala Basadilua, Directeur Général de la GECAMINES, entendez : Générale des Carrières et des Mines, un contrat de consultance.
Ce contrat, qui est à l’origine de la procédure enclenchée contre eux, a été conclu à la suite d’une demande formulée par ce dernier pour une durée d’exécution équivalant à 90 jours.
Cette dernière, faut-il le souligner, n’était pas encore arrivée à échéance à l’heure de leur mise en cause collective.
Inspecteur JAK, entendez : Jules Alingete Key, est « accusé » de beaucoup d’autres maux tels que sa connivence avec certains privés propriétaires d’entreprises fictives, qui lui permettent de dissimuler ses transactions financières, y compris ses consultances fiscales par l’entremise d’un cabinet d’études fictif qu’il a placé sous la direction de sa Juliette.
Jules Alingete s’est donc érigé en bénéficiaire d’un lot d’avantages injustifiés.
L’homme est passé largement à côté de ses attributions qu’il a converties en sources de ses gains personnels.
Imaginez-vous un peu l’audace qu’il s’est permise, celle de se métamorphoser, tout Inspecteur Général des Finances, Chef des Services qu’il est, en consultant.
Au regard de son bilan parcours, il faut tout simplement souligner que l’Inspecteur JAK, qui n’est plus à présenter, n’a pas été à la hauteur de sa tâche.
Sa mise en cause, faut-il l’éclaircir, entre en ligne de compte des missions dévolues à la cour des comptes, en tant qu’institution suprême en matière des finances publiques en République Démocratique du Congo.
Celui que le commun des mortels congolais croyait être inenquêtable, le voici aujourd’hui devenu un enquêteur enquêté.
L’homme aura pour comparaître avec lui, en plus du Directeur général ci-haut nommément cité, ses 5 confrères ci-haut « signalés ».
Il y a parmi eux : l’IGF Lutete Mvuemba, l’I.F. Mbambi Mpumbu, l’I.F. Kavuma Kadima, l’I.F.Mbuyi Cikungu et, enfin, l’I.F. Mabela Mbala.
Le Tonnerre