La Journée Internationale de la Femme Africaine a été célébrée avec fastes à l’échelle mondiale, mercredi 31 juillet 2024.
À Kinshasa, plusieurs manifestations ont eu lieu par-ci, par-là. Parmi ces dernières, celle organisée dans la salle des conférences du ministère des Affaires Étrangères, à Gombe, par l’ong Victorious, sous le leadership de sa fondatrice et présidente, madame Shalom Tebakose.
Tout a tourné autour du thème : »Accelerons le rythme ».
Monsieur Prince Watshini, expert en marchés publiques, a été parmi les hommes qui ont rehaussé de leurs présences cette grandiose fête des femmes.
Le thème évoqué a été pour lui plutôt l’occasion de ramener la femme à la raison.
C’est au regard des retards dont elle est souvent auteure, chaque fois qu’elle est devant son miroir pour se maquiller, alors que l’heure à laquelle elle devrait sortir a largement dépassé.
« Je considère le thème choisi pour cette journée comme étant un plaidoyer pour l’homme, car les femmes parlent d’accélérer en même temps elles accusent les hommes d’être à la base de leur regression », a-t-il constaté avant de poursuivre le fil de sa réflexion :
« Elle réclament l’avancement, or pour avancer, il faut déjà prendre chaque minute au sérieux, même dans de très petites choses. Voilà pourquoi j’ai évoqué le cas des maquillages ».
Cette déclaration de Prince Watshini, faut-il le souligner, ressort de sa très longue observation qu’il n’a pas hésité de porter à la connaissance du public en vue d’un recadrage.
« Chaque fois qu’il y a un programme que l’homme doit réaliser avec soit sa femme ou soit sa soeur, vous voyez l’homme prendre des précautions plusieurs minutes avant, pendant que la femme se plait à faire des manoeuvres dilatoires devant son miroir, dans ses maquillages, ne sachant pas que le temps ne se récupère pas », parole d’un identificateur des opportunités de marchés, en tant qu’expert en la matière.
« Un temps perdu aujourd’hui, ne croyez pas que vous allez le récupérer demain. Même les minutes ne se récupèrent pas. Il faut éviter la procrastination. Il faut savoir organiser son temps », a-t-il prodigué conseil comme un peu à la manière du laboureur.
Au sujet de la présence de la femme dans les réseaux où elle excelle dans du n’importe quoi, ce prospecteur des marchés n’a pas ménagé ses mots. »Qui aime bien, châtie bien », dit-on.
« Les réseaux sociaux en soi dépendent du genre des fins à quoi vous voulez les utiliser. Si vous prenez beaucoup de temps dans les réseaux sociaux, il faut savoir à quoi ce temps-là va vous servir », a-t-il souligné avant de faire »la part des choses » entre, d’un côté, les femmes sages qui ont réussi à transformer les réseaux sociaux en outil des affaires et, de l’autre, les femmes « folles » qui sont dans les réseaux sociaux pour gaspiller tout leur temps dans des divertissements.
Pour le cas des femmes sages, il a donné l’exemple typique d’une dame qui venait de partager ses expériences sur la vente en ligne.
Au sujet par contre de celles qui excellent dans du n’importe quoi sur les réseaux, il leur a « princièrement » fait savoir que le temps qu’elles sont en train de perdre aujourd’hui, elles ne le rattraperont jamais.
Un bon entendeur s’aligne, dit-on.
Comme présenté ci-haut, Prince Watshini est expert en marchés publics, avec comme attributions, entre autres, la prospection des marchés, l’identification des opportunités, des marchés bien sûr,. l’analyse des appels d’offres ainsi que l’élaboration des dossiers de soumission.
Donc, c’est quelqu’un qui s’y connait en matière de temps.
C’est ici le lieu de souligner que la célébration de cette journée de la femme africaine était l’occasion pour madame Shalom Tebakose de remettre des trophées à une quarantaine de femmes ainsi qu’aux structures de promotion des droits de la femme qui se sont distinguées dans leurs activités et projets relatifs à un appel à candidatures qu’elle avait préalablement lancé.
Isaac Mukendi, bourgmestre adjoint de la commune de Limete, était aussi du nombre de ceux qui avaient marqué leurs présences à ce rendez-vous haut en couleurs.
Saint-Germain Ebengo