La Justice en République Démocratique du Congo, à l’heure actuelle, n’est plus celle qui élève une nation.
Il y a à l’heure actuelle dans le système judiciaire congolais des magistrats véreux qui ne rendent pas justice comme il se doit, ni comme il se devrait.
Des accusations non fondées ont pris le dessus dans les jugements de nos tribunaux au détriment des innocents inculpés sans aucune raison valable.
Les juges rendent leurs verdicts selon le principe de »deux poids, deux mesures ». Les innocents sont gratuitement envoyés en détention au profit de leurs accusateurs qui, en lieu et place des preuves, apportent plutôt l’argent.
La loi de la force financière a remplacé la force de la Loi judiciaire.
Des conflits à régler à l’amiable arrivent sur les tables des juges qui, au lieu de se référer à la déontologie judiciaire, trouvent plutôt dans ces occasions des proies à arracher, surtout lorsque ça sent l’odeur de l’argent.
La balance »juridicostatique » a perdu tout son équilibre au point qu’il y a à l’heure actuelle dans »nos » jugements, pour le dire un peu à la Victor Hugo, excès de poids dans l’un de deux plateaux de la balance.
Les innocents croupissent injustement dans les prisons, pendant que ceux de coupables qui ont l’argent, il leur suffit de simuler soit une maladie ou soit une chute brutale, pour qu’ils se voient, moyennant finance, soutirés de la prison pour un voyage de santé en Europe; alors que dans des pays sérieux, ces faux malades auraient été consultés sur place par les médecins intra-pénitentiaires.
À en croire un Congolais lambda avec qui nous avons taillé bavette autour de cette question, c’est plutôt la Justice congolaise elle-même qui est malade.
Pendant ce temps il y a de ces magistrats qui, au lieu de chercher que ce mauvais comportement qu’ils affichent soit redressé, allèguent plutôt l’idée de la nécessité que soient organisés les États généraux de la magistrature, avec en soubassement, l’amélioration de leurs conditions de vie.
Or, l’amélioration des conditions de vie est une affaire qui doit concerner toutes les catégories socio-professionnelles des Congolais : policiers, militaires, enseignants, journalistes, fonctionnaires, et la liste n’est pas exhaustive.
Dans cet ordre d’idées, s’il faut qu’il y ait des États Généraux, cela doit avoir lieu dans toutes ces catégories socio-professionnelles ci-haut évoquées, et non seulement chez les magistrats et, en plus, c’est un problème de budget. Ce qui signifie que l’État doit disponibiliser les moyens et pas seulement pour les magistrats.
Ces derniers doivent plutôt faire leur travail à la fois dignement et en bonne et due forme, en vue de permettre que la RDC aille de l’avant.
Ce qui permettra, entre autres une meilleure canalisation des deniers publics.
Parce que, en notre sens, la meilleure gestion des deniers publics est en grande partie fonction du judicieux travail du Pouvoir judiciaire.
Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, son Excellence Constant Mutamba, doit prendre des précautions face à la tentative du syndicat de ces Magistrats de vouloir créer un bras de fer entre le Judiciaire et l’Exécutif, comme pour chercher à nuire à son mandat.
Il doit proposer au Chef de L’ État des révocations de ce genre de magistrats qui cherchent à jeter en pature la justice congolaise.
Le mal est donc profond et ça risque de prendre de très inquiétantes proportions.
Que Constant Mutamba prenne des mesures exécutives appropriées afin que soit extirpé une fois pour toutes ce virus qui a fait irruption dans l’appareil judiciaire congolais.
La population congolaise se dit derrière son Ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux face à ces magistrats véreux.
Le Tonnerre