Malgré tout ce qui s’est passé dimanche avec le coup d’État manqué au Palais de la Nation, les officines du mal congolais ont préféré faire passer inaperçue cette situation pour plutôt faire garder à la une le cas de Nicolas Kazadi contre lequel ils sont en train de célébrer nuits et jours des messes noires, avec comme unique liturgie de la parole : »le ministre des Finances en exercice doit être arrêté ».
Parmi les comploteurs, il faut compter tous ceux dont les dossiers ont été introduits chez lui pour être payés et qui ne le sont pas jusqu’ici.
Ils accusent ce bon et loyal argentier du pays de bloquer par mauvaise fois leurs financements. Ils ne savent pas que c’est plutôt un problème au niveau de la trésorerie auquel il faut ajouter les urgences actuelles qui prévalent dans le pays.
C’est le cas de la guerre qui sévit dans la partie Est de la République.
Ceux qui convoitent le portefeuille du ministère des Finances sont en train d’agiter tous ces sollicitateurs d’interventions de paiement pour qu’ils se liguent contre Nicolas Kazadi, qu’ils accusent à tort et travers de bloquer leurs dossiers.
Ils sont sans savoir que lorsque la trésorerie ne le permet pas, on ne peut pas payer pour le simple plaisir de payer, et surtout que tous les dossiers ne peuvent pas être traités au même moment. La mauvaise foi dont ils ne cessent de faire montre, voilà ce qui justifie, sans prétextes tribalistiques, la raison de l’intervention de la population du Grand Kasai qui est montée au créneau pour désesseuler le ministre des Finances dans cette situation où il est face à ses détracteurs, qui ne sont autres que ces oiseaux de mauvais augure.
Nicolas Kazadi n’a pas peur de ces oiseaux, peu importe leurs classes, leurs ordres et leurs familles respectifs, d’autant plus que, foi sur sa conscience, il n’a rien à se reprocher.
Ces oiseaux de mauvais augure qui ont revêtu le corp humain, sont en train de méditer nuit et jour sur un contingent départ de Nicolas Kazadi de ce ministère régalien, avec l’idée que soit mis à sa place leur commanditaire, à savoir le fameux inspecteur JAK, allusion faite à Jules Alingete Key.
Ce dernier à juré, avec des imprécations en appui, de ne jamais reculer jusqu’à ce que, comme si ça dépendait de lui, il finisse par remplacer Nicolas Kazadi à ce poste qu’il convoite tant.
Reste à souligner que Nicolas Kazadi est un homme plein de probité tant morale qu’intellectuelle et à qui il ne peut jamais arriver de faire la confusion entre les finances publiques et ses finances propres, constituées purement et simplement de ses remunérations en tant que ministre.
L’Inspecteur JAK qui l’accuse, par l’entremise de ses gens interposés, ne saura pas être en mesure de présenter les preuves légitimes de ses accusations.
Le Tonnerre