Plusieurs confusions émanent du travail de l’Inspection des Finances. C’est partout la même rengaine, mais visuellement aucune preuve matérielle. Où passent les retombées de ce travail qui se trouve à chaque lever du soleil au centre d’une salve d’éloges qui ne dit pas son nom. Trop de folklores autour d’un travail qui n’a pas jusqu’ici donné les preuves matérielles de sa réalisation.
De sa propre bouche, l’Inspecteur général Jules Alingete est en train de vanter ses mérites, avec au plus haut point, à en croire ses propres propos, celui d’avoir, à travers ses patrouilles financières, permis l’implantation progressive de la bonne gouvernance au sein des entreprises.
»Plusieurs ont commencé à intérioriser les principes de la bonne gouvernance », vantent ses inspecteurs à tout bout de »chant » avec comme solo vocal signé par lui-même :
»Tout ce travail a permis de barrer la route à de fausses exonérations ».
Au cours de ses échanges qu’il a dernièrement eus avec les Conseillers de la République, monsieur JAK, entendez Jules Alingete Key, a repris les mêmes rengaines, avec au top d’honneur un nouveau phrasé :
»Les gestionnaires que nous avons assiégés pendant deux ans, avec nos méthodes de travail, ont compris aujourd’hui comment faire la part des choses entre les dépenses régulières et les dépenses irrégulières ».
À vrai dire, tout cet assemblage des sons agréables à l’oreille ne réflète pas la vraie réalité sur la piste.
Donc, ce travail de l’IGF, faut-il mieux le définir, n’est qu’un éléphant blanc.
Un éléphant blanc, pour ceux qui connaissent pas le sens de cette expression, est toute réalisation d’envergure prestigieuse qui s’avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l’exploitation ou l’entretien constitue alors un très lourd fardeau financier.
En termes clairs, cette mission de Jules Alingete s’est révélée être une affaire à la fois coûteux et prestigieux et sans pertinence économique.
Cet éléphant blanc, au même titre que le veau d’or des enfants d’Israël, rappelez-vous, est chez la plupart des Congolais qui ne savent rien, au centre d’un culte d’adoration.
Le Tonnerre