Les infrastructures routières dans la ville de Kinshasa deviennent de plus en plus en plus un vrai calvaire.
Toutes les promesses faites par l’autorité en la matière ne sont jusqu’ici que des chateaux construits en Espagne.
Se déplacer à Kinshasa devient un vrai casse-jambes. Tous les travaux de construction des routes qui ont été entamés sous le ouf de soulagement des kinois sont aujourd’hui tombés en léthargie.
C’est pendant que les partenaires privés ont tout entre les mains et les mains largement ouvertes pour financer ces travaux.
On se pose la question à cet effet de savoir : d’où vient le blocage, pendant que ce n’est pas l’argent qui fait défaut ?
En lieu et place des travaux, les autorités congolaises ne font que nourrir la population de toutes sortes de discours et promesses qui n’aboutissent à rien.
Pas de routes fiables à Kinshasa.
La saison sèche, qui est celle la plus propice aux travaux de construction, vient de se clôturer sans qu’aucun de ces travaux n’ait été entamé.
Maintenant que la saison des pluies vient de s’annoncer, l’on se demande : quel sera le sort de la population kinoise par rapport à ses besoins de mobilité ?
Déjà, durant la saison sèche qui vient de s’achever, accéder au centre-ville n’était pas une mince Affaire pour les habitants de Kinshasa, surtout ceux en provenance des communes du Mont-Amba, Tshangu et Funa.
C’est allusion faite, entre autres, à la route des Poids Lourds et aux avenues Kasaï, Bokassa, Kasa-vubu et Huileries qui sont devenues depuis un certain temps, des voies non carrossables.
Poids Lourds et Huileries, à cause des embouteillages qui y prévalent à partir de chaque lever du soleil ; Bokassa, Kasa-vubu et Kasaï, à cause, en plus des embouteillages, et sauf erreur d’observation, de leur transformation en rivières non navigables à chaque pluie qui s’abat sur la ville.
Ce qui fait désormais de la commune de la Gombe, reconnue être le »siège des institutions centrales » de la République », la commune la plus enclavée de la ville de Kinshasa.
Colonel Mondjiba, une autre voie d’entrée à Gombe, particulièrement pour les gens de Lukunga, à partir de Kintambo/Magasin, n’échappe pas à ces indésirables embouteillages ci-haut déplorés.
Cette situation crée des impacts désagréables sur les horaires de service tant au sein de l’administration publique que chez les privés.
C’est à cause, bien sûr, des arrivées tardives des prestataires de service bloqués dans ces tant déplorés embouteillages jusqu’au-delà de 10 heures du matin.
Par ailleurs, le Gouvernement avait conçu, tambour battant, il n’y a pas longtemps, l’idée de la mise en service du transport fluvial urbain, entre le centre-ville et la commune urbano-rurale de Maluku.
Jusqu’à l’heure actuelle cette idée n’a produit rien de concret, même pas un soupçon de commencement.
Au sujet du projet de la résurrection du chemin de fer urbain, on se pose la question de savoir si ce projet va encore être matérialisé. C’est parce là où passait les rails au niveau de Gombe/Socimat, on apprend que le ministère des Affaires foncières veut construire un immeuble pour ses Bureaux administratifs.
On se pose pendant ce temps la question de savoir si ce projet sera relancé ou pas.
La ville de Kinshasa est devenue une ville où même ceux qui ont des moyens de transport, que ce soit en matériels roulants ou en espèces, sont obligés de longues marches à pieds.
C’est dans la mesure où ça ne servirait à rien de déplacer son véhicule de la maison pour qu’il vienne s’embourber dans les embouteillages, ou encore de payer son ticket pour ne pas arriver à destination.
Si les autorités congolaises pouvaient s’inspirer ne fût-ce que de l’exemple du Gabon où en une année seulement la plupart de ceux qui s’embourbaient dans du sable, roulent aujourd’hui sur du goudron.
Le Tonnerre