La salle Pierre-Simon Boka du CEPAS, Centre d’études pour l’Action Sociale, a servi, samedi 27 juillet, de cadre à la présentation au public de l’ouvrage de madame Séphora Makiashi, intitulé : « Femmes Universalistes et Femmes de la République Démocratique du Congo : sa place en politique et dans le développement de l’État ».
Cet ouvrage de 102 pages décliné en 13 chapitres est un essai paru aux éditions »Empreinte à vie », avec à la préface : Patricia Maisha Ishingwa, femme politique doublée d’actrice de développement social.
Sa présentation au public a été l’oeuvre de la structure « Afrikans one » du Pasteur Kulson Kululu, laquelle a été représentée par madame Olivia Kayumba qui a bénéficié de l’accompagnement de son confrère Josué N’sangi.
Sephora Makiashi est, dans cet essai, en train d’aborder le parcours de la femme face aux inégalités sociales, particulièrement en République Démocratique du Congo.
Elle y déplore le détournement du féminisme par l’homme à des fins inappropriées.
Elle fait à cet effet un appel vibrant à ses lecteurs hommes en faveur du choix du concept « égalitarisme », qu’elle dit être le symbole de la quête d’une société à la fois plus juste et plus équitable pour tous.
C’est ce que confirme Patricia Maisha dans sa préface :
« Ce livre contient un thème inspirateur. Dans cet ouvrage, l’auteur explore en profondeur le rôle crucial que nous, femmes congolaises jouons dans la construction et le développement de notre nation. Au coeur de cet ouvrage se pose une question à la fois essentielle et cruciale de savoir : »pourquoi les femmes congolaises, connues être de premières éducatrices et des piliers de familles, ne sont pas des leaders économiques et politiques de leur pay, la RDC.
Madame Patricia parle de la fille de Willy Makiashi comme s’étant donné à juste raison, à travers les pages de son livre, le rôle de nous emporter, via son analyse détaillée de l’histoire et des traditions de la RDC, vers la compréhension des réalités que nous vivons à l’heure actuelle.
« Dans un contexte où les femmes congolaises sont encore très souvent marginalisées, cette étude met en lumière les injustices et les obstacles systémiques qu’elles affrontent, tout en célébrant leur force, leur courage et leur capacité à inspirer un changement durable », souligne-t-elle.
Foi sur ses propos, « Séphora ne s’est pas contentée de dénoncer les inagalités constatées ».
« Elle propose en même temps des solutions concrètes et efficaces en vue d’une véritable inclusion des femmes dans tous les en aspects de la société congolaise », fait-elle savoir avant de mettre en évidence le rôle du livre lui-même :
« Ce livre est un appel vibrant à reconnaître et à valoriser le potentiel inexploité des femmes congolaises. Il est ici question d’un plaidoyer pour un changement de paradigme où doivent primer l’éducation, l’égalité des sexes et les fondements d’un Congo prospère et harmonieux ».
Pour elle, une société où il y a plusieurs égalités ne peut jamais se développer.
Durant la brève interview qu’elle nous a fait l’honneur de nous accorder, elle a parlé de Séphora comme étant une âme bien née dont la valeur n’a pas attendu le nombre de ses années.
« Voilà pourquoi j’ai accepté de préfacer son livre par le biais duquel elle apporte des solutions louables qui aideront la femme congolaise à mieux se retrouver sur l’échiquier politique dans notre pays, comme ça se passe sous d’autres cieux », a-t-elle affirmé avant de prier toutes les autres jeunes filles de la RDC de bien vouloir s’inspirer d’elle comme modèle.
Ce qui va dans le même ordre d’idées que les paroles d’Olivia Kayumba lors de sa présentation d’Afrikans One, la structure qu’elle représentait.
« […] Nous à Afrikans One, nos portes sont ouvertes pour recevoir toutes ces dames-là qui ont des histoires à raconter pour pouvoir s’exprimer et afin pour elles d’être entendues dans le monde en entier ».
À en croire la 4è de couverture du livre, Sephora Makiashi a grandi dans un environnement où elle a été profondément influencée par les structures familiales, les traditions culturelles et les observations sociales qui ont façonné sa vision du monde qui a, à son tour, inspiré l’écriture de cet ouvrage.
La jeune auteure est licenciée en sciences politiques et relations Internationales de l’Université de Varsovie en Pologne.
Elle a en plus un master en droit public et justice sociale de l’université De Monfort en Angleterre.
C’est aussi ici que son ouvrage, faut-il le mettre en exergue, tire son bien-fondé.
Saint-Germain Ebengo