Le tant attendu ouvrage de Grâce Ngyke, consacré à l’assassinat de son père Franck Ngyke, sous le titre : »Franck Ngyke Kangundu, Le destin tragique d’un chevalier de la liberté », vient de paraître aux éditions »Nuée des Témoins ».
Il a été porté sur les fonts baptismaux par l’honorable Didier Mumengi, mardi 5 novembre, dans la salle de lecture de la bibliothèque »Wallonie Bruxelles », après sa récension par J.-P. Ilopi, sous la modération de John Kabesa.
C’était en présence de plusieurs personnalités du monde journalistique congolais, mais aussi des membres de famille, amis et connaissances de l’illustre disparu.
Pour l’honorable Didier Mumengi, »à travers la publication de ce livre, Grâce Ngyke vient à jamais de ressusciter son père.
À l’en croire, les morts ne sont réellement morts que lorsqu’ils sont passés de la mort à l’oubli ». Ce qui signifie qu’aussi longtemps qu’ils siégeront dans nos souvenirs, ils ne seront jamais morts.
Pour lui, le livre de Grâce, »Franck Ngyke Kangundu, le destin tragique d’un chevalier de la liberté ‘, vient de renforcer la présence de Franck Ngyke parmi nous.
C’est d’autant plus qu’il sera désormais dans tous les rayons de nos bibliothèques ainsi que sur toutes nos tables de lecture.
L’honorable Christelle Vuanga était là surtout en sa qualité d’amie intime de Grâce avec qui elle a partagé les mêmes bancs à l’IFASCIC, Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la.Communication.
Elle a parlé de Grâce Ngyke comme ayant réussi à convertir l’assassinat de son père en un combat commun aussi bien pour tous les journalistes de la République Démocratique du Congo que pour tous les enfants de ceux tombés sous la baïonnette des restricteurs de la liberté de la presse.
Elle a rappelé à cet effet la pensée de Birago Diop , selon laquelle : »les »morts ne sont pas morts ».
Foi sur son propos, qui va dans le même ordre d’idées que celui de Didier Mumengi, »Franck Ngyke vit désormais
tant dans les pages de cet ouvrage de Grâce que dans nos souvenirs ».
Grâce à cet ouvrage de Grâce Ngyke, soit dit en passant, Franck Ngyke vient pour du bon sortir de l’ensevelissement de l’oubli.
Les propos de deux honorables : Didier Mumengi et Christelle Vuanga ont rencontré la pensée d’Émile Henriot dont s’est servie Grâce Ngyke à titre d’épigraphe : Les morts vivent tant qu’il y a des vivants pour penser à eux ».
Monsieur Amedée Munsini, ex-condisciple de Franck Ngyke aux humanités littéraires à l’Athénée de Kikwit, et aujourd’hui Patron de la société Davina Clean, a lui aussi rehaussé de sa présence cette grande cérémonie.
L’homme s’est dit joyeux de voir son camarade ressuscité à travers ce livre de Grâce Ngyke, sa fille, à qui il n’a pas hésité de jeter des fleurs de félicitation.
»Franck Ngyke Kangundu, le destin tragique d’un chevalier de la liberté » est un récit émouvant durant les 179 pages duquel Grâce parle avec douleur de l’impact dévastateur de l’assassinat de son père, qui eut lieu au même moment que celui de sa mère, sur leur survie, ses frères, soeurs et elle.
Elle s’interroge sur les mobiles à la base de cet acte cruel qui a réussi à transformer leur existence en un enfer sans fin et dont les conséquences dramatiques continuent à perdurer jusqu’à l’heure actuelle.
Grâce Ngyke émet le voeu de voir son récit arriver sur la table de lecture du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, ainsi que sur celles, entre autres, du Ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, er de son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sans oublier le Président national de l’UNPC, Union Nationale de la Presse du Congo, Kamanda Wa Kamanda.
L’idée, c’est l’accélération des mesures en vue de leur retablissement dans leurs droits, en tant qu’enfants des illustres disparus.
Grâce Mambu Kangundu Ngyke est journaliste à Référence Plus où travaillait Franck Ngyke, son feu père.
Elle est en plus de ça activiste des droits des femmes, par l’entremise de l’ACOFEPE et du RFLAP, respectivement : »Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite » et Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole.
Saint-Germain Ebengo