Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, a, dans son dernier meeting organisé avec les membres de son parti CDER, Courant des Démocrates Rénovateurs, tenu des propos qui n’ont pas plu aux militants de l’UDPS, Union pour la Démocratie et le Progrès social.
C’était avec, comme invités d’honneur, le Président du Parlement, Vital Kamerhe, l’un de ses amis de longue date, ainsi qu’Augustin Matata Ponyo, patron de LGD, Leadership, Gouvernance et Développement.
À en croire les militants de l’UDPS, ci-haut évoqué, homme a étonné par ses propos qu’ils ont trouvés incompatibles avec sa position en tant que ministre en exercice.
D’après lui, la République Démocratique du Congo, depuis son accession à l’indépendance jusqu’à l’heure actuelle n’a jamais eu un leader.
Cette assertion a posé obstacle à la compréhension des combattants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social.
Pour eux, Jean-Lucien Bussa ne sait pas de quoi il parle. où si du moins il en sait quelque chose, cela ne peut être qu’une menace à l’endroit du chef de l’État en exercice.
Parce que, argumentent-ils, lorsqu’il dit : la RDC n’a jamais eu un leader jusqu’à, cela inclut noir sur blanc le chef de l’État de l’heure actuelle.
C’est dans la mesure où, faut-il le souligner, il est la seule autorité suprême wau sommet de la direction du pays.
L’autre incohérence qu’il aurait proféré, c’est celle en lien avec sa croyance selon laquelle : le grand Équateur est peu représenté au gouvernement.
Les gens s’interrogent à cet effet si le ministre du Portefeuille n’a pas mis du vin dans son discours.
L’homme ignore qu’au sein du gouvernement actuel il y a à peu près 7 ministres d’origine macro-équatoriale.
Beaucoup se posent à cet effet la question de savoir : »qu’est-ce qui se cache derrière les propos du patron du Courant des Démocrates Rénovateurs.
Est-ce pour soutenir le chef de l’État ou bien pour nuire à sa personne ?
Ces propos de Jean-Lucien Bussa, riche en mots incompris, nous rappelle, faut-le relever, la création du fameux regroupement politique qu’ils ont eu l’audace de mettre en place, lui, Vital Kamerhe, Julien Paluku et les autres, aussitôt après la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi.
Ce regroupement qui n’a duré que l’espace d’un matin, a jusqu’ici disparu avec son nom, dont on ne se souvient même plus.
Le Tonnerre