Des revelations troublantes sont à l’heure actuelle à charge de Vital Kamerhe, président de l’assemblée nationale congolaise. L’homme, à le regarder de près, n’est pas en odeur de sainteté avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi, vis-à-vis duquel il a l’air clair-obscur.
Ses souvenirs des 100 jours restent toujours collés à sa peau.
En sa qualité de Président de la Chambre basse du Parlement, il a entre ses mains toutes les formules pour créer une situation qui risque de jeter le pays dans un bourbier.
Pourquoi lui qui est homme d’État et de surcroît Président du Parlement doit dire des choses pareilles à la télévision, alors que ça peut se dire en apparté entre lui et le Chef de l’État ?
L’homme veut reprendre avec ses jeux d’antan.
Lors de sa sortie médiatique de vendredi dernier, il a en premier lieu évoqué les affaires liées à la Cour de compte ainsi que celles relatives à l’état de siège, dans un langage sous forme d’une attaque contre le gouvernement.
Et pourtant, en tant que Président du Parlement, il a toutes les possibilités de contacter le Chef de l’État lui-même pour en parler avec lui seul à seul en tant que responsable d’une institution étatique.digne de soi.
À titre de preuve, c’est bien lui qui était le porte-parole lors de la réunion inter-institutionnelle d’il y a quelques jours.
C’était donc le cadre approprié pour lui de dire ces choses au lieu d’aller les publier dans la. »rue ».
À en croire certaines indiscrétions somme toute valables, »ce président de la Chambre basse du Parlement est un danger pour la République doublé d’un homme très malin.
Si l’on n’y prend garde, il risque de nous surprendre dans les tout prochains jours à la dernière minute.
Foi sur les mêmes indiscrétions, cet ex-ministre de l’Économie est à l’heure actuelle en train de jauger l’opinion publique dans l’objectif de faire aboutir ses »intérêts ».
Voilà à cet effet l’heure pour la population congolaise de le contraindre au plus vite que possible et de ne plus lui donner l’occasion de continuer à s’amuser avec le pouvoir.
S’il faut le replacer sous les caméras du passé, il y a lieu de se souvenir des vaches qu’il apporta, en guise de cadeaux, à la fille de James Kabare lors de son mariage au Rwanda.
C’est noir sur blanc que toutes ses sorties médiatiques de ces derniers temps sont préfiguratives de son projet de postuler à la présidentielle 2028, mais la façon dont il est en train de mener ces campagnes laisse à désirer et n’honore pas la République.
Sa sortie médiatique du vendredi ci-haut évoquée en dit long.
Il a durant cette sortie, pour tromper la vigilance du peuple congolais autour de son jeu, parlé du ministre des Affaires etrangères comme étant un étranger.
Si cela peut être vrai, c’est plutôt la manière dont il en a parlé qui prête à équivoque.
Vital Kamerhe, si l’on ne fait pas très attention, risque de glisser un morceau de touche, comme on le dit en lingala, dans la main du Président de la République.
Ce qui est pire, c’est que Kamerhe a l’audace de parler de la corruption sans aucune honte dans ses yeux.
Somme toute, Vital Kamerhe, il faut très bien le surveiller !
Le Tonnerre