Lundi 28 octobre de l’année en cours, madame la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, a procédé sur la cour de la HEC, Haute École du Commerce, à l’ouverture de l’année académique 2024-2025.
Pendant ce temps, l’Université des Martyrs du Congo, qui a ses racines à Goma, vient d’ouvrir ses portes à Kinshasa, à Mbuji-Mayi et à Kisangani.
À Kinshasa, pour y arriver, il suffit d’aller, soit à Lingwala, Kalembe Lembe 221 Bis, où se trouve son siège administratif, ou soit dans l’enceinte du Camp Bumba Moasso, à Lemba Salongo..
Son Fondateur, le Professeur et Officier Supérieur de la Police Nationale Congolaise, Alain Alisa Job Sambokera, qui nous a livré cette information, lors d’une interview, a parlé en même temps des inscriptions qui y sont en cours, dans toutes les quatre villes ci-haut évoquées, pour tout détenteur d’un diplôme d’État.
Les enfants des militaires, des policiers, et ceux des civils sont tous les bienvenus..
L’UNIM comprend en son sein 11 Facultés et 2 Écoles.
Les 11 Faculté sont : Médecine et Santé ; Aménagement du Territoire et Conservation de la Nature ; Sciences Agronomiques et Environnement ; Sciences Économiques et Gestion ; Sciences Psychologiques et de l’Éducation ; Sciences de l’Information et de la Communication ; Sciences et Technologies ; Sciences Juridiques, Politiques, Administratives et Relations Internationales , sans oublier Développement et Actions Humanitaires.
Elle a parmi ses 2 Écoles, celle en charge de la Criminologie, et l’autre pour l’enseignement de l’Idéologie Patriotique Nationale.
L’UNIM est donc une université à caractère à la fois scientifique, social, humanitaire, idéologique et patriotique.
C’est ce qui justifie la différence entre elle et d’autres universités en parlant de ses frais académiques voulus à la portée de toutes les bourses, avec une gratuité pour les enfants des militaires.
Ces derniers ne payent que les frais d’inscription et les frais connexes.
À en croire le Professeur Alain Alisa Job, l’UNIM est une université qu’il a créée de sa propre imagination dans l’objectif de reconnaître les bravoures et sacrifices des militaires congolais tombés sur les lignes de front, ainsi que les policiers pour leur défense de la sécurité intérieure de notre pays.
Son inspiration, il l’a tirée, faut-il le souligner, de son constat d’une ville de Goma, où il a travaillé durant 9 ans comme commandant numéro un, pleine des délinquants et criminels.
Après avoir mené des recherches, en sa triple qualité de Pédagogue, Homme en uniforme et Criminologue, il a fini par découvrir une très forte présence d’orphelins militaires parmi ces délinquants et criminels.
Foi sur ses propos, les guerres ont fait au Nord-Kivu, Goma y compris, plus 12 000 orphelins »militaires » abandonnés et dont les parents venaient de toutes les autres provinces de la RDC pour la sauvegarde de l’intégrité nationale.
Ces enfants orphelins, sans tantes ni oncles et la plupart sans diplôme, ont pris l’option de se convertir en délinquants doublés de criminels.
»Chaque fois que j’interpellais les groupes des délinquants, il n’y manquait pas la présence d’orphelins militaires », a-t-il témoigné, avant de poursuivre :
»C’est en Criminologue de formation que je cherchais toujours quelle stratégie mettre en place pour éradiquer la délinquance et la criminalité au Nord-Kivu ».
Voilà pourquoi, à force de les approcher et d’étudier leurs comportements ainsi que les causes et les raisons y sous-jacentes que le Professeur Alain Alisa Job Sambokera a fini par découvrir son remède, à savoir : la création d’une université spéciale qui prendra en charge ceux de ces enfants qui ont des diplômes d’État, ainsi que d’une école d’application et d’un centre de formation professionnelle pour les autres.
C’est comme ça qu’a germé dans la tête de ce pédagogue en uniforme, doublé de criminologue, l’idée de la création de la prestigieuse Université des Martyrs du Congo, sous un agrément signé par Monsieur Mohindo Nzangi, alors ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
L’ouverture de ses portes désormais à Kinshasa (Camp Bumba), à Mbuji-Mayi (INPP Mbuji-Mayi), ainsi qu’à Kisangani, a été rendue possible après signature de la ministre en exercice en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, madame Marie-Thérèse Sombo, elle-même, fille d’un militaire.
Université privée à l’origine, l’UNIM est aujourd’hui rangée parmi les universités étatiques, avec, au sein de son corps académique, plus de 30 professeurs à thèse.
Tous les nouveaux diplômés, enfants de militaires, policiers et ceux des civils, sont attendus à bras ouverts pour les inscriptions.
Les frais académiques, mis à part les frais d’inscription et frais connexes, sont 100% gratuits pour les enfants d’hommes en uniforme, comme ci-haut indiqué.
Loin d’établir une injustice entre ces deux catégories d’étudiants, il s’agit plutôt d’un simple devoir de mémoire et de reconnaissance à l’intention de nos soldats tombés dans les champs de bataille.
Le Professeur Alain Alisa Job Sambokera est un officier Supérieur de la Police Congolaise, avec comme fonctions actuelles, celles de Commissaire provincial adjoint en charge de la Police Judiciaire au Nord-Kivu.
Il est, sur le plan académique, Docteur en Pédagogie et Didactique des disciplines, avec comme orientation : Gouvernance électorale er Sécuritaire.
Le Tonnerre