En dépit d’un défi logistique immense, un temps de préparation très court, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), est bel et bien parvenu à respecter son calendrier, gagnant ainsi le pari d’organiser à la date prévue, le 20 décembre 2023, les élections générales en République Démocratique du Congo.
Selon le Président de cette institution, Denis Kadima, environ 70% des électeurs entendus ont pu voter. Il a ajouté que ceux des bureaux qui n’ont pas ouverts, vont finalement ouvrir ce jeudi 21 décembre 2023, pour permettre à tout le monde de remplir son devoir civique.
Contrairement aux mauvaises langues et à certains médias internationaux qui parlent d’une organisation chaotique des élections, les échos en provenance de l’Europe et de l’Afrique du Sud, où l’élection présidentielle s’est tenue également, sont plutôt très encourageants, en termes justement d’organisation et d’engouement de la part de la dispora congolaise. Ce fait, les détracteurs de la République Démocratique du Congo ne le souligne pas assez.
Dans la quasi totalité des villes, cités et autres contrées, les élections ont eu lieu dans le calme, la transparence et la paix.
Comme après toute procédure électorale, les contestations et les critiques ne manquent. Si certains acteurs ont pu relever quelques ratées et dysfonctionnement des machines électroniques de vote, il est des personnes sont carrément déterminées à décrédibiliser ce processus pour obtenir un dialogue. C’est le cas du groupe des candidats présidents de la République, chapeauté par Martin Fayulu, Denis Mukwege et Théodore Ngoy, qui demande la tenue des nouvelles élections avec un bureau autre que celui de Denis Kadima.
A la question de savoir qui va financer ce nouveau processus électoral et en combien de temps cela se fera, Martin Fayulu est resté, comme dans ses habitudes, avasif et surtout moins précis quant à la faisabilité d’une telle entreprise.
Le Tonnerre