Jack Sinzahera, l’un des piliers vertébrés de la LUCHA, entendez : Lutte pour le Changement, a été parmi ceux qui ont été présents à la conférence de l’honorable Vital Kamerhe qu’il a tenue, jeudi 20 de ce mois de juin, au Chapiteau du Plateau de l’université de Kinshasa, avec principalement les étudiants de la Faculté des Sciences Économiques de la dite université.
Tout avait gravité sur le plan thématique, faut-il le rappeler, autour de la Problématique du Développement Économique de la République Démocratique du Congo, qu’il a dénommée, pour la circonstance, Terre.d’Espoir.
Jack Sinzahera qui était venu sous croyance que c’est un professeur de la faculté de l’Économie qui allait être le meneur de jeu de cette conférence, grande a été sa surprise de voir sur le perchoir Kamerhe lui-même comme orateur principal avec, parmi les orateurs secondaires, ceux avec qui il a été dans le gouvernement des warriors qui vient de partir.
Parmi eux : Jean-Lucien Busa, ex-ministre du Commerce Extérieur et actuel en charge du Portefeuille ; Julien Paluku,.ex-ministre de l’Industrie, avec dans ses attributions à l’heure actuelle : le portefeuille du Commerce Extérieur, sans oublier Mohindo Nzangi, ex-ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, aujourd’hui à la tête du ministère d’État chargé du Développement Rural.
« D’où vient que ces gens qui nous volent notre avenir viennent encore nous donner de la matière soi-disant sur la problématique du développement économique de la RDC ? », s’est-il interrogé avant de les rappeler à l’ordre :
Comme ils savent qu’il y a une problématique pendant qu’ils sont eux-mêmes aux affaires, mais pourquoi ne pas qu’ils mettent leurs intelligences ensemble pour relever ce défi, au lieu de venir nous discourir sur des théories économiques ».
»Ils définissent la RDC comme une terre d’Éspoir , c’est parce qu’ils savent que c’est eux-mêmes demain qui seront aux affaires pour encore une fois comploter contre le peuple congolais et continuer à piller le pays », a-t-il souligné avant de poursuivre sans froid aux yeux :
« Ces mêmes gens qui gouvernent le pays, aujourd’hui les voici devant les étudiants pour leur mentir autour d’une soi-disant problématique et d’un soi-disant défi pour un soi-disant Congo émergent ».
» Ce Congo qui devrait émerger pendant une année de Kamerhe à la tête du ministère de l’Économie et durant plus de deux ans de Muhindo Nzangi à celle de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, y compris Paluku à l’Industrie, pourquoi ça n’a pas marché ? »
Mettant l’accent sur l’ex-ministre de l’Économie aujourd’hui Président de l’Assemblée nationale, voici ci-dessous ce qu’il déclare :
» Lui qui a été ministre de l’Économie, pourquoi tout ce qu’il dit aux étudiants, il ne l’a pas mis en pratique ? ».
Jack Sinzahera a tiré parti de cette occasion qui s’est ouverte pour déplorer pendant ce temps la non-prise en compte jusqu’ici du mot du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, ayant fait mention, il y a de cela quelques temps, du prix de l’avion Kinshasa-Goma/ Goma-Kinshasa comme équivalant à 98 $.
»Mais jusqu’à présent on nous fait payer 230 $ via Congo Airways, et voire 255 $ à travers d’autres compagnies d’aviation. Et tout ça, c’est parce qu’il y a un vide au niveau du ministère de l’Économie », a-t-il fait savoir avant de déplorer en même temps le go-pass ainsi que d’autres frais aéroportuaires qu’on fait payer fortuitement à ceux sui voyagent et qu’il a déclarés dépourvus de tout leur fondement.
Il a dans le même ordre d’idées déploré la cherté du prix de l’eau ainsi que celui de l’électricité que le gouvernement fait peser sur le dos du Congolais, alors que la RDC est parmi les quelques très rares pays qui sont les plus riches au monde en matière de ressources hydrauliques et d’énergie électrique.
« Aujourd’hui qu’il est à la tête de l’Assemblée nationale, est-ce qu’il sait que le Congolais paie l’eau, le courant et le transport les plus chers au monde ? qu’est-ce qu’il fait en tant que Président de la Chambre basse du Parlement face à cette situation ? », S’est-il interrogé comme dans une question orale.
» Nous pensons que ceux qui sont au gouvernement doivent cesser de nous diriger comme par complicité. Ils devront, avant toutes choses, prioriser le respect des textes », a-t-il conclu avant de se tourner du côté des jeunes congolais, surtout ceux universitaires , parce que c’est d’eux qu’il s’agit dans le rouleau de sa déclaration.
» La jeunesse universitaire congolaise doit faire pression sur la mauvaise gouvernance qui prévaut dans le pays. Ils doivent sortir de cette manipulation politicienne, sous laquelle on les a assujettis, et prendre désormais leurs responsabilités en mains ».
Saint-Germain Ebengo