Pendant que le reste des Chrétiens du monde sont encore en train d’attendre que Jésus revienne bientôt, sans même en savoir ni la date, ni le jour, ni l’heure, chez les kimbanguistes, par contre, l’heure est aux festoiements.
Hier samedi 25 mai 2024 toutes les paroisses kimbanguistes disséminées dans l’unité à travers le monde ont vibré au rythme de la 108è célébration de ce »tant attendu » retour qui est déjà une réalité historique intervenue un certain 25 mai 1916, à travers la naissance de Salomon-Paul Dialungana Kiangani, 2è fils du Prophète Simon Kimbangu ou Jésus dans sa peau noire.
À Kinshasa, la célébration a eu lieu dans toutes les paroisses peintes de vert et blanc disséminées, toujours dans une unité d’esprit, à travers les communes et quartiers de la Capitale. C’était avec une plus forte concentration au Centre d’accueil kimbanguiste situé dans la commune de Kasa-vubu, sur l’avenue Saïo/Force Publique.
Le Pasteur Alfred Kaotwa, Communal de Ngiri-ngiri, a été l’homme en charge de la prédication du jour.
Toutes les prédictions bibliques auxquelles il a recouru ont confirmé le bien-fondé de cette date du 25 mai comme étant la seule appropriée pour la célébration de la naissance du Christ. C’est à contre-courant du fameux 25 décembre dont il a démontré noir sur blanc la non-cohérence avec la logique.
Les 18 versets qu’il a tirés du chapitre un de l’Évangile selon Luc, qui vont du 28è au 45è.verset, ont déclaré fausse et archi-fausse la date du 25 décembre jugée non conforme à la logique du temps.
Dans ce passage de l’écriture, il est question de l’ange Gabriel qui vient annoncer à la vierge Marie la bonne nouvelle liée à la très prochaine naissance de l’enfant Jésus qui sortira de ses entrailles.
Cette rencontre, foi sur la liturgie de la parole, a eu lieu au 6è mois du calendrier hébreux. Ce 6è mois du calendrier juif correspond, dans le calendrier romain, au mois de septembre. »Ce qui fait que de septembre à mai, pour celui qui se calculer, on totalise 9 mois.
»Ces 9 mois, constituent l’équivalent de la durée d’une grossesse », parole du prédicant.
Esaïe 53, dans ses versets 2 et 3 confirme la peau noire dont sera revêtu Jésus à sa 2è venue. C’est lorsqu’il dit: il n’avait ni éclat, ni beauté, encore moins rien de semblable. N’est-ce pas que, soit dit en passant, le blanc qualifie l’homme noir de macaque ?
L’évangile de Jean, chapitre 10, verset 16 confirme une fois de plus, oreilles branchées sur l’explication du Pasteur, l’Afrique comme le 2è berceau de Jésus qui y est venu récupérer ses »moutons noirs » qui jusque-là ne faisaient pas partie de l’autre bergerie.
C’est ce qu’il déclare dans le rouleau du dit verset qui suit :
»J’ai encore d’autres brébis qui ne sont pas de cette bergerie. Celles-là aussi, il faut que je les amène. Elles écouteront ma voix. Ainsi, il n’y aura plus qu’un seul troupeau pour un seul berger ».
Le 12è verset du 3è chapitre de l’Apocalypse, où il est question de la pierre blanche qu’il a promis de donner à tout celui qui vaincra, et sur laquelle sera gravé un nom nouveau, lève l’équivoque entre le nom de Jésus dans sa première venue et celui qu’il a choisi de porter dans sa seconde venue, à savoir : Dialungana Kiangani, nom qui signifie : »celui qui accomplit une mission pour les autres ».
À en croire le Pasteur Alfred, un autre passage qui confirme la date du 25 mai 1916, c’est celui consigné dans Luc 21, verset 9 :
»Lorsque vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent d’abord et ce ne sera pas encore la fin… »
À ce sujet le Prédicateur a mis en exergue le fait pour la date du 25 mai 1916 de se situer presque à égale distance entre le début de la Première Guerre Mondiale, 1914, soit deux ans avant 1916, et sa fin intervenue en 1918, deux ans plus tard.
Après qu’il a réussi à lever toutes ces équivoques et à convaincre les non-kimbanguistes présents à cette cérémonie haute en couleurs spirituelles, le Pasteur Alfred Kaotwa a tiré les choses au clair :
»cette date du 25 mai n’est pas seulement pour les kimbanguistes ; ça concerne tout le monde et particulièrement tous les noirs qui continuent jusqu’ici à s’auto-sous-évaluer.
Le journal La Prospérité tire parti de cette occasion qui s’offre pour souhaiter joyeuse fête de Noël, entre autres, au Reverend Avalon Bumbalo Zambo, Pasteur provincial de l’Église kimbanguiste, au Daf Faustin Bazikania, à monsieur Calixte Buama Nzizwama, à l’honorable André Kongolo Kongolo ainsi qu’à sa consoeur honorable Mamie Ilanga.
Saint-Germain Ebengo